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Dimanche 22 décembre 2024
Quatrième dimanche de l’Avent – année C
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Chers parents et catéchistes,
Marie se rend chez Élisabeth, sa cousine, qui attend elle aussi un bébé. À travers la rencontre des deux mamans, une rencontre très importante a lieu : celle de Jean Baptiste, le fils d’Élisabeth et de Zacharie, et de Jésus, caché dans le ventre de Marie. Jean Baptiste reçoit l’Esprit Saint et tressaille d’allégresse, lui et sa mère accueillent joyeusement le Messie secrètement présent en Marie.
Petite histoire du quotidien pour comprendre l’Évangile
La maman d’Arthur et Zoé s’est absentée quelques jours pour tenir compagnie à leur grand-mère qui est à l’hôpital ; comme on ne sait pas exactement ce qu’elle a, les enfants ignorent quand leur maman va rentrer. Arthur est donc un peu inquiet, il dort mal. Ce matin, il s’est levé plus tôt que d’habitude. Soudain, il tressaille de joie : il a vu le sac à main de sa maman dans l’entrée. Elle doit dormir encore mais, c’est sûr, elle est rentrée pendant la nuit, elle est là.
Arthur n’a pas vu sa maman mais seulement son sac, un signe qu’elle était là, et cela lui a donné une grande joie. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, un signe suffit aussi pour faire « tressaillir d’allégresse » un enfant dans le ventre de sa mère : ce bébé qui va bientôt naître, on l’appellera Jean Baptiste, et sa mère est Élisabeth, la cousine de Marie. Quel est ce signe ? L’expression revient trois fois. Écoutez bien.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc1, 39-45
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
— Acclamons la Parole de Dieu.
Mots compliqués
Se rendre avec empressement c’est aller quelque part rapidement, avec entrain.
Tressaillir c’est sursauter. Jean a bougé de joie dans le ventre d’Élisabeth.
L’allégresse est une joie intense et profonde.
Quelques pistes pour partager l’Évangile
Le récit
- Quel signe a fait tressaillir de joie le bébé dans le ventre d’Élisabeth ?
- C’est lorsque Marie a salué Élisabeth : elle lui a dit bonjour en arrivant chez elle, tout simplement.
- Ce n’est pas dans l’Évangile d’aujourd’hui, mais peut-être le savez-vous : pourquoi Marie est-elle venue chez Élisabeth ?
- Juste avant de faire ce voyage, Marie a reçu la visite de l’ange Gabriel, et elle a accepté d’être la maman de Jésus, l’Envoyé de Dieu pour sauver les hommes. L’ange Gabriel lui a alors appris que sa cousine Élisabeth, pourtant âgée, attendait un bébé. En entrant chez Élisabeth, Marie porte déjà Jésus en elle.
Le message
- Pourquoi la salutation de Marie est-elle un signe qui fait tressaillir de joie ?
- Élisabeth sent bouger le bébé dans son ventre d’une façon extraordinaire, et elle ressent avec lui une grande joie. Grâce à l’Esprit Saint qui l’a remplie, elle appelle alors Marie « la mère de mon Seigneur ». Élisabeth a ainsi reconnu que Marie portait le Sauveur envoyé par Dieu. La joie d’Élisabeth et de son bébé est celle des hommes qui reconnaissent que Dieu Sauveur vient parmi eux, qu’il est là, avec eux.
Et nous ?
- Que fêterons-nous à Noël, très bientôt ?
- Le mot « Noël » vient de l’hébreu Emmanuel, qui signifie « Dieu parmi nous ». À Noël, nous fêterons la venue de Dieu Sauveur il y a deux mille ans, qui continue de venir dans notre cœur. L’Évangile d’aujourd’hui nous prépare à tressaillir, à bondir de joie comme Jean et Élisabeth ce jour-là, en reconnaissant que Dieu vient au milieu de nous : il est là, avec nous.
Prière
Mon Dieu,
je veux tressaillir de joie
car tu es l’Emmanuel,
Dieu parmi nous.
Alléluia !
Le saint de la semaine
Sainte Françoise-Xavière Cabrini (1850-1917)
Fêtée le 22 décembre
Rien n’arrête Françoise-Xavière, une Italienne au caractère de feu. Aucune communauté religieuse ne veut l’accueillir à cause de sa santé trop fragile ? Tant pis, elle fonde l’ordre des Sœurs missionnaires du Sacré-Cœur, puis embarque pour New York afin d’aider les milliers d’émigrés italiens qui y vivent pauvrement. Elle y fondera soixante-sept hôpitaux et orphelinats !
Pour bien suivre la messe
Nous vous proposons un ordinaire au format A4 à imprimer et à plier en 2.
© Images : Catherine Chion pour l’Évangile et pour le Saint de la semaine – Coloriage : J.-F. Kieffer – Textes : Yolande Bésida – Découvrons la parole Année C – Editions Mame-Tardy 2012 – © AELF pour les textes liturgiques et Magnificat pour l’ensemble de la newsletter.