Dimanche 13 août
19e dimanche du temps ordinaire A
Chers parents et catéchistes,
Jésus vient vers ses disciples en marchant sur la mer. Ceux-ci ont peur mais Jésus les rassure : il est plus fort que la tempête. Jésus vient vers ses disciples en marchant sur l’eau. Quel miracle ! Il nous invite à avoir une totale confiance en lui qui est les Fils de Dieu.

Petite histoire du quotidien pour comprendre l’Évangile
Montrer les différents sens du verbe « croire » en invitant les enfants à changer ce mot par une expression : « Je crois qu’il va faire beau demain » : je pense, mais je ne suis pas sûre « Croire » exprime le doute « Je crois ce que tu m’as raconté » : je suis sûre, même si je ne le vois pas « Croire » exprime la certitude « Je crois en toi » : je suis sûr de toi, je peux m’appuyer sur toi « Croire » exprime la confiance, la foi.
Prendre ensuite d’autres exemples : Je crois qu’Arthur a pris le chocolat dans le placard (doute). Non, maman, tu peux me croire, j’ai pris un yaourt pour le goûter (confiance). Je crois que tu dis la vérité (certitude).
Ce petit jeu nous prépare à comprendre ce que demande Jésus à ses « disciples », les amis qui le suivent, dans l’Évangile d’aujourd’hui : il fait quelque chose d’extraordinaire devant eux. Que fait-il ? Et que ressentent d’abord les disciples (le mot revient trois fois) ? Écoutez bien.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu14, 22-33
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
— Acclamons la Parole de Dieu.
Mots compliqués
Se prosterner, c’est s’incliner profondément en signe de respect et d’adoration.
Quelques pistes pour partager l’Évangile
Le récit
- Que fait Jésus d’extraordinaire devant ses disciples ?
- Il marche sur la mer, il pose ses pieds sur l’eau sans s’enfoncer, sans couler. Et il permet à Pierre de faire de même.
- Quel sentiment les disciples éprouvent-ils d’abord (le mot revient trois fois) ?
- Ils ont peur. Cette peur s’exprime de façon très concrète : ils crient en imaginant que l’homme qui marche sur l’eau est un fantôme ; et Pierre qui marchait sur l’eau commence à couler lorsqu’il s’inquiète du vent qui souffle.
Le message
- Que demande Jésus Christ à ses disciples ?
- Jésus demande à ses disciples de croire en lui, au sens de s’appuyer sur lui, d’avoir confiance en lui. Il leur demande d’avoir la foi.
- Par quelles paroles ou gestes les disciples expriment-ils leur confiance ?
- D’abord, Pierre prend la parole et marche sur l’eau. Puis, quand il s’enfonce, il crie vers Jésus en disant : « Seigneur sauve-moi », et lui tend les bras. Enfin, tous les disciples reconnaissent que Jésus est « le Fils de Dieu » et se « prosternent » : ils s’inclinent devant lui. À chaque fois, il y a des mots et un geste. Croire, c’est reconnaître que Jésus est Dieu le Sauveur, mais pas seulement en pensée ou en parole : par des actes plus forts que la peur. On dit que croire en Dieu, c’est poser des actes de foi.
Et nous ?
- Quels actes de foi pouvons-nous poser ?
- Chaque fois que l’on prie, alors qu’on ne voit pas Dieu à qui l’on parle, on fait un acte de foi. Chaque fois aussi que l’on vient à la messe pour rencontrer Jésus Christ alors qu’on ne comprend pas très bien ce qui se passe.
Prière

Seigneur Jésus,
Oui je le crois :
Tu es Dieu mon sauveur,
Amen.

Le saint de la semaine

Bienheureux Guerric (vers 1070-1157)
Fêté le 19 août
Il faut être un novice exceptionnel pour impressionner son supérieur, surtout quand celui-ci s’appelle Bernard de Clairvaux, le réformateur de l’ordre des cisterciens. La spiritualité du jeune Guerric, né à Tournai, en Belgique, émerveille Bernard qui fait son éloge dans plusieurs lettres. Élu à la tête de l’abbaye d’Igny, Guerric mène une vie longue et belle au service des cisterciens.
Pour bien suivre la messe
Nous vous proposons un ordinaire au format A4 à imprimer et à plier en 2.
© Images : Laure Fournier pour l’Évangile et Catherine Chion pour le Saint de la semaine – Coloriage : J.-F. Kieffer – Textes : Yolande Bésida – Découvrons la parole Année A – Editions Mame-Tardy 2013 – © AELF pour les textes liturgiques et Magnificat pour l’ensemble de la newsletter.