Dimanche 7 avril
2e dimanche de Pâques ou de la divine Miséricorde
Chers parents et catéchistes,
Thomas, l’un des Douze, n’était pas présent quand Jésus apparut vivant aux disciples. Lorsque ceux-ci lui apprennent que Jésus est ressuscité, Thomas n’y croit pas. Il a besoin de voir de ses propres yeux pour croire. Quand Jésus revient les visiter, il comprend et s’exclame : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Petite histoire du quotidien pour comprendre l’Évangile
Zoé fait une promenade avec ses parents et leurs amis. Elle est la plus petite de tous et a du mal à les suivre. Elle le dit à ses parents, qui ralentissent le pas pour aller à sa vitesse. Puis son papa la prend sur ses épaules. Ses parents ne reprochent pas à Zoé d’être petite : ils comprennent sa fatigue, et ils l’aident.
L’amour de Dieu ressemble à celui du papa de Zoé. On le voit dans l’Évangile d’aujourd’hui, qui raconte deux rencontres de Jésus avec ses douze « disciples », les amis qu’il a choisis pour le suivre. La première se passe le soir de pâques et la seconde une semaine après. Pourquoi ces rencontres sont-elles extraordinaires ? Écoutez bien.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ
selon saint Jean20, 19-31
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
— Acclamons la Parole de Dieu.
Mot compliqué
Celui qui est incrédule ne se laisse pas facilement convaincre.
Quelques pistes pour partager l’Évangile
Le récit
- Pourquoi ces rencontres sont-elles extraordinaires ?
- Jésus est là, au milieu de ses amis, alors qu’il était mort et que les portes étaient verrouillées.
- Comment les disciples admettent-ils que c’est bien lui, Jésus, et qu’il est Dieu ?
- Jésus leur montre les marques des clous et du coup de lance reçu sur la croix. Lui qui était mort, il est vivant, d’une vie plus forte que la mort, la vie de Dieu ! Il leur donne aussi deux cadeaux que Dieu seul peut donner : la paix et… l’Esprit Saint. Les disciples sont alors remplis de joie, parce qu’ils voient que Jésus est ressuscité et qu’il est Dieu.
- Pourquoi Thomas ne veut-il pas croire cela ?
- Il était absent ce soir-là : il n’a pas vu Jésus, et les paroles de ses amis ne lui suffisent pas.
Le message
- Huit jours plus tard, Jésus dit à Thomas de mettre ses doigts dans ses blessures : pourquoi ?
- Parce que Thomas avait dit qu’il ne croirait pas tant qu’il n’aurait pas fait cela. Mais Jésus ne condamne pas Thomas d’avoir du mal à croire : il sait que c’est difficile. Il a pitié, et aide Thomas là où il en est. Cet amour qui voit la misère et aide celui qui est dans la misère, c’est la « miséricorde ». En Jésus Christ, Dieu se révèle plein de miséricorde.
- Que dit alors Thomas, et comment le dit-il ?
- Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » En disant cela, il est sans doute à genoux. En même temps qu’il reconnaît que Jésus est Dieu, il se reconnaît tout petit devant lui : mais sans tristesse, car Dieu a pitié de lui. Thomas adore Dieu avec une joie profonde.
Et nous ?
- Avons nous des misères, des défauts ?
- Oui. Par exemple… se fâcher pour rien, avoir peur… De manière plus grave, nous faisons parfois des péchés, des fautes contre Dieu et les autres. Par exemple, mentir pour ne pas se faire gronder.
- Dieu nous condamné-t-il pour cela ?
- Non, Dieu a pitié de nous : il nous aime avec nos misères, et il nous aide à les dépasser pour aimer comme lui.
Prière
Jésus Christ
Tu m’aimes avec miséricorde,
Tu es mon Seigneur
et mon Dieu, amen.
Coloriage à télécharger
Le saint de la semaine
Saint Jean-Baptiste de La Salle (1651-1719)
Fêté le 7 avril
Il est l’aîné de onze enfants d’une famille noble de juristes. À 11 ans, il se destine déjà à la prêtrise. Devenu prêtre, il fonde des écoles paroissiales pour les enfants pauvres et loge même parfois chez lui des instituteurs sans le sou. Grâce à lui naît alors l’Institut des frères des écoles chrétiennes, qui a bouleversé le système d’enseignement français.
Pour bien suivre la messe
Nous vous proposons un ordinaire au format A4 à imprimer et à plier en 2.
© Images : Étienne Jung pour l’Évangile et Catherine Chion pour le Saint de la semaine – Coloriage : J.-F. Kieffer – Textes : Yolande Bésida – Découvrons la parole Année B – Editions Mame-Tardy 2011 – © AELF pour les textes liturgiques et Magnificat pour l’ensemble de la newsletter.
