Dimanche 28 avril
5e dimanche de Pâques
Chers parents et catéchistes,
Jésus prend une image pour nous apprendre à nous appuyer sur lui. Dieu le Père est le vigneron qui guide la vigne et fait la récolte. Jésus est la vigne, et nous, nous sommes les sarments, ces petites branches qui prennent leur force dans le pied de vigne et qui portent du fruit. Les grains de raisins, ce sont nos bonnes actions !
Petite histoire du quotidien pour comprendre l’Évangile
Pourquoi cette branche a-t-elle des feuilles ? C’est parce qu’elle était attachée à l’arbre. Elle recevait de la sève qui arrivait du tronc et la nourrissait. Et cette branche, pourquoi est-elle morte, sans feuilles, sans rien ? C’est parce qu’elle est détachée de l’arbre depuis longtemps. Elle n’a plus reçu de sève pour la nourrir, alors elle est morte.
Aujourd’hui, Jésus nous parle de branches vives et de branches mortes de la vigne. Son fruit est… le raisin. Mais il y a aussi, dans une vigne, le « cep », qui est comme le tronc ; les « sarments », qui sont les branches ; et les feuilles. Jésus raconte cela juste avant de mourir sur la croix. Quel rapport y a-t-il entre Jésus et la vigne ? Écoutez bien.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean15, 1-8
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
« Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »
— Acclamons la Parole de Dieu.
Mot compliqué
Le sarment est la branche qui pousse et est à la base de la vigne.
Quelques pistes pour partager l’Évangile
Le récit
- Qui est comme la vigne, comme le cep ?
- Jésus.
- Et comme les sarments ?
- Nous.
- Qui est le vigneron qui s’occupe de la vigne pour qu’elle donne du raisin ?
- Dieu le Père.
- Qu’est-ce que le raisin, sur la vigne du Seigneur ?
- Ce sont les fruits de l’amour : les bonnes actions, la joie, la paix, le bonheur, la vie…
- Le vigneron est-il heureux de son raisin ?
- Oui, c’est sa « gloire ». Ce qu’on fait de bien montre la puissance de l’amour de Dieu qui agit par nous.
Le message
- Que faut-il pour que les sarments portent du fruit ?
- Ils doivent rester attachés au cep. Et nous, nous devons rester attachés à… Jésus.
- Comment pouvons-nous rester proches de Jésus ?
- En le priant ; en venant à la messe ; en écoutant sa parole ; en croyant qu’il est Dieu, notre Seigneur, notre force. En lui confiant tout ce qu’on fait, pour que ce soit sa sève, son amour, qui passe par nous. En agissant par amour. Lorsque nous sommes ainsi proches de Jésus, nous faisons vraiment du bien, car Dieu agit par nous.
- Comment peut-on se couper de Jésus ?
- Lorsque l’on ne prie plus ; lorsque l’on pense à soi avant de penser aux autres ; lorsque l’on fait le mal sans demander pardon. C’est aussi quand on dit que l’on n’a pas besoin de lui. Ou bien lorsque l’on n’agit pas par amour.
Et nous ?
- Voulez-vous rester attachés à Jésus Christ ?
- Laissez les enfants s’exprimer
Prière
Jésus,
je veux demeurer avec toi,
pour porter beaucoup de fruit.
Amen.
Coloriage à télécharger
Le saint de la semaine
Saint Pierre Marie Chanel (1803-1841)
Fêté le 28 avril
Né dans l’Ain, Pierre ressent très tôt une attirance pour les missions lointaines. Quand le pape Grégoire XVI envoie des missionnaires en Océanie, il se porte volontaire. Installé à Futuna avec d’autres missionnaires, il fait découvrir Dieu aux habitants, ce qui déplaît au roi local. Un jour qu’il est seul, Pierre est attaqué par les guerriers du roi qui le massacrent. Frappés par sa grande foi, tous les habitants de l’île deviennent alors chrétiens, y compris ses assassins.
Pour bien suivre la messe
Nous vous proposons un ordinaire au format A4 à imprimer et à plier en 2.
© Images : Amandine Wanert pour l’Évangile et Catherine Chion pour le Saint de la semaine – Coloriage : J.-F. Kieffer – Textes : Yolande Bésida – Découvrons la parole Année B – Editions Mame-Tardy 2011 – © AELF pour les textes liturgiques et Magnificat pour l’ensemble de la newsletter.
