Dimanche 23 mars 2025
Troisième dimanche du Carême
Chers parents et catéchistes,
À l’époque de Jésus, on pensait que le malheur arrivait à ceux qui le méritaient. Mais Jésus nous apprend que c’est faux. Dieu ne veut pas le malheur, même des personnes méchantes.

Petite histoire du quotidien pour comprendre l’Évangile
Les chambres d’Arthur et Zoé sont en désordre. Mercredi matin, leur maman leur demande de les ranger. À midi, quand elle va voir, ce n’est pas fait. Elle se fâche un peu : « Si ce n’est pas rangé au goûter, je prends tout ce qui traîne pour le mettre au garage ! » À l’heure du goûter, elle monte l’escalier pour voir : les enfants n’ont toujours rien fait.
La maman, lentement mais sûrement, descend chercher un grand carton. Mais cette fois,
Arthur et Zoé se précipitent pour ranger. Et le temps que leur maman revienne, ils ont déjà bien avancé. Du coup, elle ne prend rien et, au contraire, les aide à terminer.
Dans cette histoire, la maman d’Arthur et Zoé semble sévère à l’heure du goûter. Mais c’est en fait une nouvelle façon d’aider les enfants à ranger enfin leur chambre.
Cela nous prépare à comprendre l’Évangile, où Jésus raconte une parabole, une petite histoire pour faire comprendre combien Dieu est patient. Il y parle d’un figuier, un arbre qui donne des figues bonnes à manger. Il est planté dans un champ de vignes : c’est donc un vigneron qui l’entretient. Mais cela fait trois ans que l’arbre ne donne pas de fruits. Que va faire le vigneron pour que le figuier porte du fruit ? Écoutez bien.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc13, 1-9
Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »
— Acclamons la Parole de Dieu.
Mots compliqués
Les Galiléens sont des personnes qui viennent de Galilée, la région dont est originaire Jésus. Elle se situe au nord d’Israël d’aujourd’hui. Nazareth est une ville de Galilée.
Les pécheurs sont ceux qui font des actes mauvais, méchants.
Se convertir c’est changer son cœur pour se tourner vers Dieu.
Une parabole est un récit qui permet de donner un enseignement. C’est un exemple concret donné par Jésus pour faire passer un message.
Quelques pistes pour partager l’Évangile
Le récit
- Que va faire le vigneron pour que le figuier porte du fruit ?
- Il va bêcher autour et apporter du fumier, c’est-à-dire retourner la terre et l’enrichir pour mieux nourrir l’arbre, donc il va se donner de la peine. Surtout, il demande au propriétaire d’attendre encore pour le couper : il intervient pour sauver le figuier.
Le message
- Dans cette parabole, l’homme qui possède le figuier représente Dieu le Père, le créateur. Qui est comme le figuier ?
- Le figuier, c’est nous, tous les hommes, hier comme aujourd’hui. Les fruits, ce sont les bonnes actions, le bien que l’on fait par amour pour les autres. Dieu le Père désire que les hommes portent du fruit, fassent de bonnes choses. Mais ils ne font pas toujours le bien que Dieu attend.
- Qui est comme le vigneron ?
- C’est Jésus Christ, Dieu parmi les hommes qui nous sauve de la mort pour toujours. Il donne sa vie pour sauver les hommes du péché.
Et nous ?
- Parfois, nous n’arrivons pas à faire du bien. On se donne du mal pour obéir, pour partager, pour pardonner. Et c’est l’échec, tout finit par des cris et des pleurs. Ou bien on est malade, faible, trop petit, pour aider Papa, Maman ou un ami, pour faire de grandes et bonnes choses. Faut-il alors être découragé et désespéré ?
- L’évangile d’aujourd’hui, la parabole du bon vigneron, montre qu’il ne faut pas désespérer. C’est Jésus Christ qui nous rend bon. En donnant sa vie pour nous, il nous sauve de la mort pour toujours, il nous fait porter un bon fruit pour les autres et pour Dieu.
Prière

Jésus Christ,
tu es le bon vigneron,
tu donnes ta vie pour moi.
Par toi, je porterai un fruit
qui plaît à Dieu.
Merci, Seigneur.

Le saint de la semaine

Sainte Catherine de Suède (1330-1381)
Fêtée le 24 mars
Catherine est la fille du roi et de la reine de Suède. Très croyante comme ses parents, elle vit pauvrement, donne aux pauvres et visite les malades dans les hôpitaux. À la mort de sa mère, Brigitte (qui sera déclarée sainte), Catherine prend la tête du monastère que sa mère a fondé à Vadstena, près de Stockholm.
Pour bien suivre la messe
Nous vous proposons un ordinaire au format A4 à imprimer et à plier en 2.
© Images : Éric Puybaret pour l’Évangile et Catherine Chion pour le saint – Coloriage : J.-F. Kieffer – Textes : Yolande Bésida – Découvrons la parole Année C – Editions Mame-Tardy 2012 – © AELF pour les textes liturgiques et Magnificat pour l’ensemble de la newsletter.