Dimanche 21 septembre 2025
25e dimanche du temps ordinaire année C
Chers parents et catéchistes,
Pour Jésus, pas d’hésitation possible : il faut choisir entre aimer Dieu et aimer utiliser l’argent de manière égoïste ou malhonnête. La vraie richesse n’est pas dans l’argent que l’on amasse dans le but de le garder pour soi.

Petite histoire du quotidien pour comprendre l’Évangile
Arthur va acheter du pain avec un grand cousin auquel sa mère a donné un billet de dix euros. Elle lui demande de bien rapporter tout l’argent qu’on lui rendra. À la boulangerie, en plus du pain, le cousin a très envie d’acheter des bonbons pour lui et Arthur. Que se passera-t-il au retour, s’ils n’achètent pas de bonbons ? La mère d’Arthur les félicitera et les enverra faire des courses d’autres fois sans crainte, car elle peut compter sur eux. Que se passera-t-il au retour s’ils achètent des bonbons sans le dire ? La maman d’Arthur se fâchera et ne les enverra plus chercher de pain avant longtemps.
Pourquoi la maman se fâcherait-elle ? Car son neveu n’aurait pas fait exactement ce qu’elle lui demandait et surtout, il lui aurait menti. Si le cousin d’Arthur n’a pas été digne de confiance, elle ne peut plus compter sur lui. Cette histoire nous prépare à comprendre l’Évangile. Quelle expression revient quatre fois ? Écoutez bien.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc16, 1-13
(Lecture brève : Luc 16, 10-13)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.” Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris 80.” Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.
(Début de la lecture brève :
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :)
« Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
— Acclamons la Parole de Dieu.
Quelques pistes pour partager l’Évangile
Le récit
- Quelle expression revient quatre fois ?
- On entend quatre fois « digne de confiance ». Cela s’oppose au mot « trompeur », qui apparaît trois fois. Quelqu’un digne de confiance, c’est quelqu’un qui ne trompe pas, qui ne ment pas.
- Dans quoi peut-on être digne de confiance ou trompeur ?
- Jésus parle d’abord d’une « petite affaire » : si l’on est digne de confiance pour une petite chose, on le sera pour « une grande affaire », une grande chose. Ensuite, Jésus parle d’argent et de « biens » : des choses qu’un maître confie à son domestique. Si le domestique s’occupe comme il faut de l’argent et des propriétés de son maître, alors celui-ci lui donnera un « bien véritable », qui sera à lui pour toujours.
Le message
- Jésus montre que la confiance se construit : Dieu donne une petite mission à l’homme ; l’homme se montre digne de confiance en prouvant qu’il respecte complètement et sans mensonge ce qui lui est demandé. Que peut donner Dieu alors ?
- Dieu peut donner davantage, et l’homme prouver davantage.
Et nous ?
- Quand pouvez-vous vous montrer « dignes de confiance » ?
- Guider les réponses en présentant des situations. Lorsqu’une grande sœur vous dit : « Tu n’entres pas dans ma chambre, c’est compris ? » Ou quand maman vous demande d’accrocher votre blouson chaque fois que vous rentrez. Ou à l’école, à l’égard de la maîtresse qui demande de toujours ranger les jouets utilisés. Avec des amis qui vous prêtent leur livre « pour cinq minutes »… Chaque fois, vous pouvez choisir de respecter ce que l’on vous demande, complètement, à moitié, ou pas du tout.
- Qu’est-ce que cela change, d’avoir été digne de confiance pour une petite chose ?
- Frères et sœurs, parents, maîtres, amis… mais aussi Dieu lui-même vous feront davantage confiance : ils vous donneront de plus grandes choses à faire.
Prière

Seigneur Jésus,
donne-moi d’être digne de confiance.
Amen.

Le saint de la semaine

Saint Vincent de Paul (1581-1660)
Fêté le 27 septembre
Saint Vincent de Paul est ordonné prêtre à 20 ans. Attentif à la misère humaine, il s’occupe des mendiants, des vieillards et des enfants maltraités. Il fonde la congrégation des Prêtres de la Mission, appelés « lazaristes » et avec sainte Louise de Marillac, il fonde la compagnie des Filles de la Charité. Il meurt en murmurant : « Confiance ! Jésus ! »
Pour bien suivre la messe
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© Images : Etienne Yung pour l’Évangile et Catherine Chion pour le Saint de la semaine – Coloriage : J.-F. Kieffer – Textes : Yolande Bésida – Découvrons la parole Année C – Editions Mame-Tardy 2012 – © AELF pour les textes liturgiques et Magnificat pour l’ensemble de la newsletter.