
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean4, 43-54
En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.
Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.
— Acclamons la Parole de Dieu.


Soyons saints mars
Saint Guido de Pomposa
Dieu seul servi
Agréable et cultivé, Guido (970-1046) ne songe guère à la vie monastique dans la belle Ravenne, mais au retour d’un voyage en Terre sainte, il se fait ermite et se met sous la direction de Martino, abbé de Pomposa, qui l’accueille pour parfaire sa formation. À la mort de Martino et une fois reconnues ses qualités, Guido est élu abbé. Sous son abbatiat, le monastère s’agrandit pour accueillir de nouveaux novices et prospère au point de devenir l’un des plus importants de l’Italie du Nord. Guido travaille à la réforme ecclésiastique avec Gebhard, l’évêque d’Eichstätt. Attentif à la vie spirituelle de ses moines, il laisse les rênes du temporel à un moine et se retire à nouveau en solitude pour s’abîmer dans la prière. Invité par l’empereur germanique Henri III, il meurt en chemin, à Borgo San Donnino, aujourd’hui Fidenza.
« Vos pensées ne sont pas mes pensées », dit le Seigneur, et saint Guido a accepté de devenir abbé alors qu’il ne s’y était pas préparé, laissant alors agir le Christ à travers sa pauvreté.
Temps de silence
Aidés par sa prière, invoquons le Père et demandons la grâce d’être ouverts à la Providence, puisque Dieu sait ce dont nous avons besoin avant même que nous le demandions.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Angèle de la Croix
Par la douceur que nous donnons à notre Sainte Mère, elle nous donne la vie surnaturelle. Nous sommes alors revêtus de force et vainquons les ennemis qui essaient de nous surprendre en nous préparant un piège.

Vers dimanche
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Christ sur le lac de Galilée, Jacopo Tintoretto (cercle, 1518-1594), NGA, Washington D.C., USA. Photo Courtesy NGA Washington.