Dimanche 9 juillet
14e dimanche du temps ordinaire année A
Chers parents et catéchistes,
Jésus explique que, pour connaître Dieu son Père, il faut d’abord le connaître lui, le Fils. Il faut le connaître avec son intelligence, mais aussi faire sa connaissance avec son cœur, comme on apprend à bien connaître un ami.

Petite histoire du quotidien pour comprendre l’Évangile
Clémence, une petite cousine d’Arthur et Zoé, est là pour le week-end. En jouant dans le salon, les enfants cassent un vase Arthur et Zoé savent qu’il coûte cher, et ont peur de la colère de maman : ils se précipitent pour chercher un balai et faire disparaître les morceaux avant qu’elle ne les voie Clémence s’exclame : « Mais il faut le dire, et s’excuser, on n’a pas fait exprès ! » Qui a raison, selon vous ?
C’est Clémence. La maman se fâchera peut-être pour le vase. Mais elle se fâcherait davantage en apprenant qu’Arthur et Zoé ont voulu cacher leur bêtise. Arthur et Zoé pensent d’abord au prix du vase, à la punition qu’ils peuvent avoir ; Clémence pense juste à la peine de la maman. Cette histoire où l’enfant le plus petit a raison nous prépare à l’Évangile : selon Jésus qui connaît Dieu le mieux. Écoutez bien.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ
selon saint Matthieu11, 25-30
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
— Acclamons la Parole de Dieu.
Mots compliqués
Un fardeau est une charge lourde à porter. Ici, Jésus parle du poids du fardeau. Il parle de ce qui est difficile, lourd à vivre pour les hommes et les femmes.
Le joug est un lourd morceau de bois disposé sur le cou des bœufs pour les faire travailler dans les champs. Ici, c’est une image pour parler du malheur.
Quelques pistes pour partager l’Évangile
Le récit
- Qui connaît Dieu le mieux ?
- Les « tout-petits », ce sont les enfants, mais ce peut être aussi les pauvres : tous ceux qui reçoivent des autres. Ils comprennent mieux qui est Dieu que « les sages et les savants » : ceux qui ont beaucoup étudié, beaucoup vécu et pensent savoir et posséder beaucoup de connaissances.
- Comment connaît-on Dieu : quel mot Jésus répète-t-il ?
- C’est le mot « révéler », qui signifie « lever un voile ». On ne peut connaître Dieu que s’il se « révèle », s’il se montre. Ce n’est pas d’abord l’homme qui cherche et trouve Dieu : c’est Dieu qui vient vers l’homme et montre qui il est en envoyant son Fils. Pour connaître Dieu en vérité, il faut le reconnaître en Jésus.
Le message
- Quel visage de Dieu Jésus révèle-t-il : comment Jésus se décrit-il ?
- Les premières qualités de Dieu, en Jésus, ce n’est pas la force ou la grandeur. Bien sûr, Dieu est grand, Dieu est fort. Mais il est surtout « doux » : lent à la colère et bon. Il est aussi « humble », un mot qui vient de « humus », la terre. En Jésus, Dieu vient au ras de terre, tout en bas pour être à la portée de tous. Gestuer la dernière phrase : Dieu se révèle non pas au-dessus de l’homme, et l’écrasant (mouvement qui rabaisse), mais en dessous, l’élevant (paumes ouvertes, geste vers le haut).
- Qui Jésus appelle-t-il ? Et que veut-il leur donner ?
- Un « fardeau », comme le « joug » dont parle Jésus ensuite, c’est quelque chose de lourd à porter, c’est pénible, cela écrase. Jésus invite tous les gens qui ont de la peine. Il promet « le repos » : avec lui, il n’y a plus rien de pénible. Car il nous porte et porte notre fardeau.
Et nous ?
- Vous êtes venus à la messe aujourd’hui avec des adultes. Entre vous et les adultes, qui peut le mieux comprendre comme Dieu est bon ?
- Vous, qui êtes encore petits, vous pouvez aussi bien, et même mieux connaître Dieu que les adultes. Vous savez que c’est bon d’être porté, que c’est normal de laisser les grands porter ce qui est lourd. Alors vous pouvez demander à Jésus de vous aider quand vous avez quelque chose de pénible à vivre. Et vous jeter dans les bras de Dieu qui vous aime comme un Père très bon.
Prière

Père, je suis ton enfant,
ton enfant bien aimé.
Et je viens vers toi,
me jeter dans tes bras !

Le saint de la semaine

Saint Camille de Lellis (1550-1614)
Fêté le 14 juillet
Jeune soldat italien, Camille mène une vie facile et perd son argent au jeu. Blessé lors d’une guerre, il se convertit pendant qu’il est soigné à l’hôpital Saint-Jacques de Rome. Devenu moine franciscain, il fonde une congrégation religieuse pour soigner les malades.
Camille est surnommé « le géant de la charité », parce qu’il était très grand et que son immense amour pour les autres l’a conduit à accomplir de grandes choses.
Pour bien suivre la messe
Nous vous proposons un ordinaire au format A4 à imprimer et à plier en 2.
© Images : Étienne Jung pour l’Évangile et Catherine Chion pour le Saint de la semaine – Coloriage : J.-F. Kieffer – Textes : Yolande Bésida – Découvrons la parole Année A – Editions Mame-Tardy 2013 – © AELF pour les textes liturgiques et Magnificat pour l’ensemble de la newsletter.