Dimanche 23 juillet
16e dimanche temps ordinaire A
Chers parents et catéchistes,
L’ivraie est une plante toxique dont les racines se mêlent à celles du blé, si bien que l’on ne peut plus les retirer sans arracher le blé avec. Par cette parabole, Jésus veut nous montrer comment Dieu prend soin de nous.

Petite histoire du quotidien pour comprendre l’Évangile
Arthur et Zoé aident leur maman à ranger la vaisselle Près de l’évier, Zoé laisse tomber une assiette qui se brise Elle se met à pleurer et dit à maman qui arrive : « C’est Arthur, il m’a poussée ! » Maman regarde Arthur à côté du placard, plus loin Il commence à se fâcher : « Ce n’est même pas vrai ! » Maman l’arrête, et prend Zoé par la main : « C’est bien de ranger avec moi, ce n’est pas grave de casser une assiette, mais il ne faut pas accuser faussement ton frère ! » Zoé pleure encore plus fort : « Pardon, Arthur ! »
Et elle aide sa maman à ramasser les morceaux par terre.
Zoé fait à la fois de bonnes et de mauvaises choses. Cela nous prépare à comprendre l’évangile, où Jésus raconte une « parabole », une petite histoire pour faire comprendre ce qu’est le « Royaume des cieux », le bonheur de vivre avec Dieu. Il parle d’un champ où poussent à la fois du bon blé pour faire du pain, et de « l’ivraie », une mauvaise herbe qui lui ressemble. Faut-il arracher l’ivraie ? Écoutez bien.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu13, 24-43
(Lecture brève : Matthieu 13, 24-30)
En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?” Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »(Fin de la lecture brève)
Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde. Alors, laissant les foules, il vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.
« Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
— Acclamons la Parole de Dieu.
Mots compliqués
L’ivraie est une plante qui est mauvaise pour les céréales.
L’épi est la partie qui se trouve en haut de la tige de certaines plantes.
Dans cet Évangile, la moisson est la récolte du blé. Le moissonneur est celui qui récolte le blé.
Dans cet Évangile, une botte est le fait de regrouper les récoltes ensemble avec des liens.
Quelques pistes pour partager l’Évangile
Le récit
- Faut-il arracher l’ivraie ?
- Quand le blé et l’ivraie sont encore petits, ils se ressemblent. Le maître dans l’histoire est à l’image de Dieu ; le bon blé qu’il a mis en nous, c’est le bien. Dieu veut que le bien grandisse en chacun, même s’il est mélangé au mal.
- Quand et comment l’ivraie est-elle arrivée dans le champ ?
- L’ennemi du maître l’a semée de nuit : c’est le démon, qui veut détruire ce que Dieu fait. Le mal ne vient pas de Dieu. Il est dans le cœur de l’homme, mais ce n’est pas Dieu qui l’a mis.
Le message
- À la moisson, quand le blé est mûr, que se passe-t-il ?
- Le blé et l’ivraie sont ramassés mais l’ivraie est brûlée. Elle disparaît complètement, il n’en reste plus rien. Le blé est gardé et mis à l’abri dans le grenier du maître. Jésus Christ nous explique ainsi que le mal est destiné à disparaître pour toujours, c’est le bien qui demeure dans le Royaume de Dieu.
Et nous ?
- Dans chacun de nous, il y a du bon et du mauvais, l’envie de faire du bien, du mal, ou rien… Faut-il s’inquiéter ?
- Si Dieu permet qu’il y ait du mal en nous et dans les autres gens, c’est que c’est lui, Dieu, le gagnant à la fin. Il y a aussi du bien en nous, et dans les gens, par exemple nos parents qui nous aident de la part de Dieu. Il ne faut pas s’inquiéter face au mal, mais espérer. Avec cette parabole, Jésus nous invite à être sûrs de Dieu, qui veut nous rendre heureux pour toujours avec lui.
Prière

Mon Dieu,
aide-nous à voir sans nous inquiéter
ce qui est mauvais,
en nous et chez les autres.
Oui, nous le croyons,
tu as déjà vaincu le mal, amen.

Le saint de la semaine

Saint Jacques le Majeur (Ier siècle)
Fêté le 25 juillet
Avec Pierre, Jacques et son frère Jean sont les apôtres les plus proches de Jésus. Ensemble, ils sont témoins de la Transfiguration et de la Passion du Christ. Jacques est aussi le premier des Douze à donner sa vie pour sa foi. Selon la Tradition, son corps est ramené en Espagne et enterré à Compostelle. Depuis, des milliers de pèlerins se mettent en route pour se recueillir sur sa tombe.
Il est appelé « le Majeur » pour le différencier d’un autre apôtre Jacques, le Mineur, premier évêque de Jérusalem. Peut-être aussi parce que ce dernier était petit ou que « le majeur » était le frère aîné.
Pour bien suivre la messe
Nous vous proposons un ordinaire au format A4 à imprimer et à plier en 2.
© Images : Carine Sanson pour l’Évangile et Catherine Chion pour le Saint de la semaine – Coloriage : J.-F. Kieffer – Textes : Yolande Bésida – Découvrons la parole Année A – Editions Mame-Tardy 2013 – © AELF pour les textes liturgiques et Magnificat pour l’ensemble de la newsletter.