Dimanche 10 août 2025
19e dimanche du temps ordinaire
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Chers parents et catéchistes,
Jésus s’adresse à ses disciples pour les encourager à suivre son exemple, à travailler pour annoncer la parole de Dieu, pour que tous connaissent son amour. Il n’y a rien de plus important que de faire grandir cet amour autour de soi : c’est cela, le vrai trésor que l’on doit rechercher tous les jours.
Petite histoire du quotidien pour comprendre l’Évangile
La maman d’Arthur et Zoé part faire des courses en les laissant à la maison – leur papa est là à bricoler, au cas où. Elle leur demande de ranger leurs chambres pendant ce temps : ainsi, elle pourra jouer un peu avec eux à son retour. Arthur et Zoé les rangent tout de suite. Mais Maman tarde à rentrer. Au lieu de lire sans remettre de désordre, ils jouent aux Lego – et c’est beaucoup mieux en vidant la boîte par terre – puis aux Playmobil, là aussi en les renversant et sans ramasser les Lego. Quand leur maman rentre, les chambres sont à nouveau dérangées. Maman doit tout ramasser avec eux : ils n’ont plus le temps de jouer tous ensemble.
Arthur et Zoé n’ont pas pu jouer avec leur maman, parce qu’ils n’ont pas su l’attendre jusqu’au bout comme elle le leur demandait. Cette histoire nous prépare à l’Évangile d’aujourd’hui, où Jésus nous invite à l’attendre même s’il ne vient pas au moment qu’on a prévu. Quelle béatitude dit-il, une phrase qui commence par « Heureux » ? Écoutez bien.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc12, 32-48
(Lecture brève : Luc 12, 35-40)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne détruit pas. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.
(Début de la lecture brève :
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :)
Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
(Fin de la lecture brève)
Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »
— Acclamons la Parole de Dieu.
Mot compliqué
Le Fils de l’homme, c’est Jésus.
Quelques pistes pour partager l’Évangile
Le récit
- Quelle béatitude dit Jésus ?
- Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Nous allons voir ensemble ce que cela veut dire.
- Pourquoi est-ce important que les serviteurs « veillent », qu’ils restent éveillés ?
- Le maître est parti à « des noces », à un mariage, donc il rentrera tard dans la nuit. Les serviteurs doivent garder les lampes à huile et les torches allumées, car à l’époque il n’y avait pas d’électricité. Surtout, ils doivent pouvoir ouvrir la porte au maître quand il arrivera.
- Que fera le maître, si les serviteurs sont restés debout pour lui ?
- Il « les servira » lui-même : les serviteurs seront assis à table, et le maître leur passera les plats ; ils se reposeront, ils seront bien nourris, heureux. Jésus raconte donc l’histoire de serviteurs qui accueillent leur maître quand il arrive dans la nuit, on ne sait quand.
Le message
- Le maître, dans l’histoire, qui représente-t-il ?
- Jésus le dit à la fin : c’est le « Fils de l’homme ». Cette expression, dans la Bible, désigne l’Envoyé de Dieu qui sauve les hommes, le Christ. Donc c’est Jésus lui-même. Jésus dit qu’il est le maître qui vient servir les hommes.
- Et les serviteurs de l’histoire, qui représentent-ils ?
- D’abord, ce sont les disciples autour de Jésus, qui le suivent et doivent reconnaître qu’il est l’Envoyé de Dieu, et l’accepter même s’il est différent de celui qu’ils attendaient. C’est aussi nous, qui pouvons recevoir Jésus dans notre cœur.
Et nous ?
- Quand le Seigneur frappe-t-il à notre porte pour venir en nous ?
- On reçoit Dieu au baptême, à la messe, dans la prière… Mais aussi à des moments de notre vie où l’on ne pense pas forcément à lui : à l’école, à la maison, dans nos activités. Si nous le voulons bien, Jésus peut s’inviter dans notre vie n’importe quand, et nous servir, nous sauver.
Prière
Jésus Christ,
tu peux venir
quand tu veux dans ma vie
pour me sauver :
je t’attends.
Coloriage à télécharger
Le saint de la semaine
Saint Laurent de Rome (mort en 258)
Fêté le 10 août
Lorsque le diacre Laurent est arrêté, au moment des persécutions de l’empereur Valérien, on lui donne quatre jours pour livrer les « richesses » de l’Église. Laurent revient avec une troupe de pauvres gens et d’infirmes, en disant : « Voilà nos richesses ! » Il est alors condamné à mourir sur un gril placé au-dessus d’un feu. Au bout d’un moment, il dit au bourreau : « Je suis assez cuit sur le dos ; retournez-moi sur le ventre ! » avant de s’éteindre en priant pour la ville de Rome.
Pour bien suivre la messe
Nous vous proposons un ordinaire au format A4 à imprimer et à plier en 2.
Pour aller plus loin
© Images : Éric Puybaret pour l’Évangile et Catherine Chion pour le Saint de la semaine – Coloriage : J.-F. Kieffer – Textes : Yolande Bésida – Découvrons la parole Année C – Editions Mame-Tardy 2012 – © AELF pour les textes liturgiques et Magnificat pour l’ensemble de la newsletter.
