Dimanche 14 juillet
15e dimanche du temps ordinaire
Chers parents et catéchistes,
Jésus envoie ses apôtres en mission avec une consigne surprenante : « N’emportez rien pour la route ! » L’essentiel est ailleurs : c’est la Bonne Nouvelle qu’ils vont proclamer.
Petite histoire du quotidien pour comprendre l’Évangile
Des amis ont-ils déjà dormi chez vous ? Qu’apportent-ils avec eux
Des habits de rechange, parfois un petit cadeau…
Viennent-ils avec des tentes, des lits, des draps ou des sacs de couchage ?
En général, non, car vous leur donnez ce qu’il faut.
Donc, quand vous recevez quelqu’un chez vous, vous ne lui demandez pas d’apporter trop de choses, car vous êtes heureux de lui offrir ce dont il a besoin.
Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus envoie ses « Apôtres », ses amis très proches, en voyage pour préparer son passage. Écoutez bien ce qu’ils prennent et ce qu’ils doivent laisser comme bagages.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ
selon saint Marc6, 7-13
En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.
— Acclamons la Parole de Dieu.
Mots compliqués
Donner autorité à quelqu’un, c’est lui donner un pouvoir que l’on a soi-même. Ici, Jésus donne aux apôtres le pouvoir de chasser les démons, en son nom.
Prescrire, c’est demander avec autorité de faire ou prendre quelque chose.
L’hospitalité c’est un accueil gratuit et généreux.
Proclamer, c’est annoncer quelque chose d’une voix forte.
Quelques pistes pour partager l’Évangile
Le récit
- Que prennent les Apôtres ?
- Citer avec les enfants les éléments. Le bâton et les sandales, c’est comme le moyen de transport à l’époque : c’est une façon de dire « partez à pied ». Et le « pouvoir sur les esprits mauvais », c’est comme le cadeau qu’ils donnent en remerciement : ils donnent la guérison au nom de Jésus.
- Que ne doivent-ils pas prendre ?
- NI PAIN, NI SAC, NI PIÈCES DE MONNAIE. PAS DE TUNIQUE DE RECHANGE
Le message
- Pourquoi les Apôtres doivent-ils partir ainsi ?
- C’est d’abord parce qu’ils doivent aller comme Jésus allait à son époque, de façon simple. Mais c’est aussi parce qu’ils doivent trouver « l’hospitalité » : ils doivent être accueillis comme des amis.
- Si les Apôtres avaient tout ce qu’il faut pour manger et dormir avec eux, que feraient-ils ?
- Ils resteraient entre eux, ils n’auraient pas besoin d’aller chez les gens. Ou bien, ils iraient chez tout le monde, même chez ceux qui ne veulent pas les recevoir. En partant comme Jésus, les Apôtres ont donc besoin d’être accueillis comme des amis, des invités qu’on est heureux de recevoir et à qui on donne tout le nécessaire.
- Pourquoi est-ce important que les Apôtres soient comme Jésus ?
- Parce qu’accueillir les Apôtres, c’est comme accueillir Jésus, Dieu parmi nous.
Et nous ?
- Est-ce que Jésus vient chez nous aujourd’hui ?
- Guider les enfants : on ne le voit pas venir en personne, mais il y a des signes prouvant qu’il est là. Il vient par son Esprit et sa Parole, en particulier à la messe. Il vient aussi à travers des gens que l’on croise : recevoir un enfant, recevoir des gens, cela peut être comme recevoir Jésus.
- Que veut Jésus, dans tous les cas ?
- Il a besoin qu’on l’accueille comme un ami : comme un invité qu’on est heureux de recevoir. Alors, il peut chasser ce qui est mauvais en nous et faire du bien.
Prière
Seigneur Jésus,
tu veux être reçu
comme un ami.
Viens en moi,
amen.
Coloriage à télécharger
Le saint de la semaine
Bienheureuse Charlotte
Fêtée le 17 juillet
Elle est née à Mouy, dans le diocèse de Beauvais. C’est une jeune femme très gaie, qui aime beaucoup danser. Pourtant, à vingt et un ans, elle renonce aux salles de bal pour entrer au couvent du Carmel et se consacrer à Dieu. Quand la Révolution française éclate, on lui demande de quitter le Carmel avec ses compagnes. Elles refusent, elles sont alors condamnées à être guillotinées.
Pour bien suivre la messe
Nous vous proposons un ordinaire au format A4 à imprimer et à plier en 2.
© Images : Éric Puybaret pour l’Évangile et Catherine Chion pour le Saint de la semaine – Coloriage : J.-F. Kieffer – Textes : Yolande Bésida – Découvrons la parole Année B – Editions Mame-Tardy 2011 – © AELF pour les textes liturgiques et Magnificat pour l’ensemble de la newsletter.
