Magnificat Junior

Dimanche 30 juin

13e dimanche du temps ordinaire

Chers parents et catéchistes, 

Alors que Jésus est entouré par la foule, il est amené à rencontrer une personne particulière : Jaïre, un homme important de la ville. Celui-ci vient au-devant de Jésus et met sa foi en lui alors que d’autres doutent, se moquent ou ne cherchent qu’à voir des événements extraordinaires. Jésus est impressionné par sa grande foi.

Evangile 13e dimanche TOB 30062024 Etienne Yung pour Magnificat Junior

Petite histoire du quotidien pour comprendre l’Évangile

Zoé passe quelques jours chez sa grand-mère. Sa maman l’a déposée ce matin, puis est repartie. Soudain, Zoé s’aperçoit qu’elle a oublié son doudou. Elle pleure car elle ne peut jamais s’endormir sans doudou. Elle demande à sa grand-mère de téléphoner à sa maman : peut-être pourra-t-elle revenir le lui apporter ? Sa grand-mère ne le fait pas, mais propose à Zoé d’explorer le grenier avec elle. Zoé, trop triste, refuse d’abord, puis finalement elle accepte : sa grand-mère lui veut du bien !
Et là, dans les malles, elles trouvent un petit chat en peluche, le doudou de sa maman quand elle était petite. C’est encore mieux pour s’endormir !

La grand-mère ne fait pas ce que Zoé lui demande, mais autre chose pour la consoler ; et parce que Zoé la suit, tout se finit bien. Cette histoire nous prépare à l’Évangile ’aujourd’hui, où le problème est beaucoup plus grave : une petite fille est très malade. Jésus ne fait pas ce qu’on lui demande, mais encore mieux : que fait-il ? Écoutez bien.


Évangile du jour

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc5, 21-43

(Lecture brève : Marc 5, 21-24.35b-43)

En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait.

(Arrêt de la lecture brève)

Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »

(Reprise de la lecture brève : Alors, des gens arrivent…)

Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.

— Acclamons la Parole de Dieu.

Mots compliqués

La synagogue est l’édifice où les juifs se réunissent pour lire la Torah et prier.

Être à la dernière extrémité, c’est être sur le point de mourir.

Imposer les mains, c’est étendre les mains sur quelqu’un, ou quelque chose, pour le bénir ou le guérir.

Une grande stupeur c’est un grand étonnement.


Quelques pistes pour partager l’Évangile

Le récit

  • Quand Jaïre vient chercher Jésus, comment est sa fille ?
    • Elle est malade, il lui demande de la guérir.
  • Des gens viennent lui dire ensuite que ce n’est plus la peine : pourquoi ?
    • C’est parce qu’elle est morte, elle ne peut plus être soignée.
  • Mais Jésus fait plus que ce que Jaïre lui a demandé : que fait-il ?
    • Il fait revivre la petite fille.

Le message

  • Pourquoi Jésus a-t-il fait revivre la petite fille ?
    • Parce que Jaïre a écouté Jésus sans se décourager. « Ne crains pas, crois seulement. » : il a fait venir Jésus même si sa fille était morte. Alors que la situation paraissait désespérée, il a fait confiance à Jésus.

Et nous ?

  • Est-ce qu’il vous arrive d’être triste, et de demander de l’aide à quelqu’un ou à Dieu ?
    • Oui, par exemple… pour réparer un jouet cassé, pour se réconcilier avec un ami à l’école…
  • Est-ce que vous recevez toujours l’aide que vous demandez ?
    • Non, pas tout à fait. Par exemple, le jouet ne peut pas être réparé, mais Maman vous en promet un autre ; l’ami à l’école ne veut pas se réconcilier, mais vous vous faites de nouveaux amis… Si vous demandez les choses avec confiance, vous obtenez souvent plus que ce que vous désirez.

Prière

Mon Dieu, parfois,
tu me donnes autre chose
que ce que je te demande,
mais c’est tellement mieux !
Merci, Seigneur.



Le saint de la semaine

Saint 13e dimanche TOB 30062024 Catherine Chion pour Magnificat Junior

Saint Thomas (Ier siècle)
Fêté le 3 juillet

Thomas est un des douze apôtres de Jésus. Il apparaît à trois reprises dans l’Évangile selon saint Jean. Le plus connu relate les doutes de Thomas lorsque les autres apôtres lui annoncent qu’ils ont vu Jésus ressuscité. La semaine suivante, Jésus apparaît. Il lui dit : « Avance ton doigt ici et vois mes mains ; avance ta main et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas croit et Jésus réplique : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »


Pour bien suivre la messe

Nous vous proposons un ordinaire au format A4 à imprimer et à plier en 2. 

© Images : Étienne Yung pour l’Évangile et Catherine Chion pour le Saint de la semaine – Coloriage : J.-F. Kieffer – Textes : Yolande Bésida – Découvrons la parole Année B – Editions Mame-Tardy 2011 – © AELF pour les textes liturgiques et Magnificat pour l’ensemble de la newsletter.