Ce mois-ci dans Magnificat

Ce mois-ci dans votre Magnificat

Alors que débute une nouvelle année civile...

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Chers amis,

Alors que débute une nouvelle année civile, la liturgie nous invite à replonger dans la fraîcheur des commencements. La fête du Baptême du Seigneur, inscrite dans le temps de Noël, nous engage à contempler une épiphanie qui ouvre le ministère public de Jésus et prépare son annonce de l’Évangile. Bonne Nouvelle ! Le baptême de Jésus, sans se confondre avec le nôtre, nous touche directement : par son baptême, le Christ « nous a lavés dans son corps » pour reprendre les mots de saint Ambroise de Milan. Nous sommes libérés d’un destin absurde en recevant dès à présent la mission de vivre tournés vers un avenir de fraternité, nous qui sommes fils et filles d’un même Père.

Puisse ce mois porteur d’espérance inaugurer une année de grâces et de bienfaits. Au nom de toute l’équipe de MAGNIFICAT, belle et sainte année jubilaire !

David Gabillet
Rédacteur en chef

À découvrir sur notre site internet

Vivons ensemble la communauté de prière !

Vous pouvez désormais déposer vos intentions de prière sur une page dédiée de notre site internet, pour qu’elles soient portées par tous ceux qui, jour après jour, prient avec MAGNIFICAT.

Vos intentions sont également confiées à une communauté religieuse. Ce mois-ci, elles sont portées par les moines de l'abbaye de Sept-Fons. Elles seront aussi offertes à la messe le premier vendredi de février à l'abbaye de Saint-Wandrille.

Je confie mon intention

Mains en prière, Albrecht Dürer (1471-1528), Albertina, Vienne, Autriche. © akg-images.

Ce mois-ci dans MAGNIFICAT

LE SAINT DU MOIS

par Aude Bracq

Bienheureuse Alix Le Clerc (1576-1622)

• Fêtée le 9 janvier •

Après une rencontre décisive avec Pierre Fourier, curé de Mattaincourt, Alix Le Clerc décide de se consacrer à l’éducation des filles. À partir de 1597, Alix Le Clerc et quatre amies accueillent les petites filles dans des écoles gratuites. Familière de la vie mystique, elle passe facilement du visible à l’invisible, mais aussi de l’abandon aux mortifications. Après de vives souffrances, elle meurt le 9 janvier 1622, à 46 ans, à Nancy, dans le premier monastère de la congrégation Notre-Dame. Après Poussay, d’autres écoles voient le jour à Mattaincourt, à Bar-le-Duc, à Verdun, à Nancy… et même à Paris (actuellement l’école Notre-Dame-des-Oiseaux).

« Toujours regarder la beauté et la bonté infinies de Dieu. »

Bienheureuse Alix Le Clerc

À l’exemple de la bienheureuse Alix Le Clerc, mettons nos talents au service de notre prochain.

Illustration : Alban de Châteauvieux

Vos rendez-vous

La liturgie comme une histoire
par le père Bruno Martin

Jubilés médiévaux
Entre la Peste noire, la guerre de Cent ans et l’exil du pape à Avignon, le XIVe siècle ne fut guère propice aux jubilés.

Prier les psaumes
par la sœur Jean-Thomas

Le Verbe en action

Dans le psaume 18, Dieu et l’homme conversent comme un ami parle à son ami.

Une journée avec
par Marie de Chamvres

Un couple missionnaire au Frat

Dès le début du week-end de Pentecôte, l’immense parc des scouts de France se couvre de villages de tentes et de myriades d’adolescents.

Prière vivante
par la sœur Marie-Hélène Robert

La prière d’alliance

La prière d’alliance a ceci de structurant qu’elle remet sous le regard de Dieu ce que nous sommes, ce que nous vivons.

Goûter la Parole
par la sœur Danielle Éon

Une expérience décisive

Jésus, après avoir été baptisé dans le Jourdain et avoir traversé l’expérience des tentations au désert, se rend à la synagogue de Nazareth (Lc 4, 14-22a).

Chant et musique en liturgie
par Philippe-Emmanuel Krautter

Le Kyrie eleison

Le Kyrie eleison sonne familièrement aux oreilles du fidèle comme du mélomane. Mais que savons-nous pour autant de cette acclamation ?

L’art dans MAGNIFICAT

En couverture du numéro

Notre-Dame de la Paix (détail, v. 1488-1490),

Bernardino Pinturicchio (v. 1452–1513),

San Severino Marche (Italie), Pinacoteca Comunale.

« Cette œuvre se révèle d’une beauté unique, à la fois exaltée jusqu’au sublime et attendrissante de réalisme, bouleversante même, où le peintre parvient à nous partager une empathie mystique immédiate avec la Vierge Marie et son enfant. »

Lire le commentaire de Pierre-Marie Varennes

Commentaire d’œuvre d’art

Apothéose de saint Thomas d’Aquin (1631),

Francisco de Zurbarán (1598-1664),

Séville, musée des Beaux-Arts.

« Délaissant la représentation de figures de saints – notamment saint François d’Assise – en pied, sur fond neutre, il compose une gigantesque toile, sur deux registres. Au registre inférieur, huit personnages sont agenouillés devant une table sur laquelle est fièrement exposé l’acte de fondation du collège Saint-Thomas de Séville. À gauche, le cardinal Diego de Deza et des moines dominicains, Alonso de Ortiz, Pedro de Ballesteros et Diego Pinel – le second, de profil étant souvent identifié comme un autoportrait de l’artiste –, à droite, l’empereur Charles Quint et des citoyens sévillans… »

Lire le commentaire de Sophie Mouquin

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