Soyons saints novembre
Sainte Catherine Labouré
Simple charité
A 12 ans, la petite Catherine (1806-1876) assume la charge de mère de famille, de fermière et de maîtresse de maison. Autant dire que cette Bourguignonne n’a pas les deux pieds dans le même sabot. C’est au milieu de cette activité incessante que Catherine sent monter en elle un appel de Dieu. Elle refuse de se marier malgré l’insistance de son père, qui l’envoie à Paris auprès de son frère. Elle découvre alors l’extrême misère des ouvriers et des enfants. Sa décision est prise, en 1830, elle entre chez les sœurs de la Charité. C’est là qu’elle aura par trois fois la visite de la Vierge Marie. En 1831, la jeune religieuse reconnue comme « pieuse, travaill[ant] à la perfection » part à l’hospice d’Enghien à Reuilly où avec simplicité elle sert sans faire de bruit. Le jour de sa mort, on lira au réfectoire le récit méconnu des apparitions.
Seigneur Jésus, tu nous donnes un commandement nouveau : nous aimer les uns les autres comme tu nous as aimés. Et tu as fait de sainte Catherine Labouré, un messager du ciel.
Temps de silence
Qu’à son intercession nous apprenions à demeurer en ta présence dans le silence et le service des pauvres.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Albert le Grand
La Nature doit être le fondement et le modèle de la science ; ainsi l’Art travaille selon la Nature dans tout ce qu’il peut. Il est nécessaire que l’Artiste suive la Nature et opère selon elle.