Soyons saints décembre
Bienheureux Karl Steeb
Compassion miséricordieuse
Né au sein d’une famille profondément luthérienne de Tübingen, Karl Steeb (1773-1856) voyage en France, étudie à Paris au début de la tourmente révolutionnaire, puis s’installe à Vérone où il poursuit ses études. Après l’expérience parisienne, il est fasciné par la vitalité culturelle et religieuse de la ville. En 1792, il choisit d’entrer dans l’Église catholique provoquant une rupture définitive avec sa famille. Lorsque l’Italie devient le champ de bataille entre Napoléon et l’Autriche, Karl exerce un triple ministère de prêtre, d’infirmier et d’interprète dans les hôpitaux militaires. La paix revenue, il enseigne, ouvre un hospice, un orphelinat et, en 1840, il fonde avec Luigia Poloni, les sœurs de la Miséricorde de Vérone. Directeur spirituel apprécié, il n’oublie pas ses origines luthériennes et encourage le dialogue œcuménique.
Esprit de lumière, toi qui fortifies nos corps blessés, tu as appelé le bienheureux Karl Steeb à se mettre au service des malades de corps et d’esprit.
Temps de silence
Par son intercession et à son exemple, n’ayons pas peur de donner une beauté et une dignité à la vulnérabilité.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Canisius
Aimons et suivons cet enfant nouveau-né ; écoutons comme il nous appelle avec la plus tendre bonté : « Je fais mes délices d’être avec les enfants des hommes, je suis avec vous jusqu’à la consommation des siècles. »
