Soyons saints décembre
Saint Germer
Vers le ciel
Un courant spirituel qui traversa le haut Moyen Âge faisait du moine la figure eschatologique du chrétien, donnant un avant-goût de l’éternité. Il n’est donc pas rare de voir des hommes et des femmes, mariés ou non, quitter leur état séculier pour embrasser la vie monastique, lieu de purification, antichambre du ciel. Ainsi fit Germer. Natif de Vardes, sur l’Epte, il quitte sa femme et son fils pour entrer au monastère de Pentale (aujourd’hui Saint-Samsom-de-la-Roque) dont il devient l’abbé. Les moines, le trouvant trop exigeant, tentent de l’assassiner, et Germer se retire pour vivre en ermite. Saint Ouen vient le chercher, l’ordonne prêtre et l’envoie fonder un autre monastère à Flay, près de Beauvais (aujourd’hui Saint-Germer-de-Fly). Il le gouverne avec sagesse pendant trois ans, puis rend son âme à Dieu, vers 660.
Seigneur Jésus, aussitôt tes disciples laissèrent leurs filets et te suivirent, et saint Germer a renoncé au monde pour se donner à toi.
Temps de silence
À sa prière, fortifie la volonté de ceux qui choisissent de te suivre dans la vie monastique.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Canisius
L’aumône est un bienfait par lequel, touchés de compassion, nous soulageons la misère d’autrui. Nos prières et nos jeûnes seraient sans vertu, s’ils n’étaient accompagnés de l’aumône.