Soyons saints février
Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus
Livrez-vous à l’emprise du Dieu vivant
« Il est vivant, l’Esprit d’amour qui vit en moi et qui m’a pris depuis longtemps. Ma sainteté sera de croire en lui, en sa présence, et de me livrer à son emprise », écrivait Henri Grialou (1894-1967) dans ses notes intimes. L’enfant de l’Aveyron s’oriente très tôt vers le sacerdoce. Durant la Grande Guerre, il expérimente la protection de la petite Thérèse, puis de retour au séminaire il découvre Jean de la Croix et se tourne vers le Carmel. Là, il prend le nom de Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus. Fort du double mouvement de contemplation et d’action propre à l’Ordre, il passe sa vie à témoigner du Dieu vivant, conduisant tout chrétien en plein monde sur les chemins de la contemplation et de la sainteté. Au service de son ordre avant tout, il fonde l’institut Notre-Dame-de-Vie dont les membres, prêtres et laïcs, déploient sa spiritualité.
Dieu de sagesse, Élie a reconnu ta présence dans le murmure d’une brise, et Marie-Eugène a cherché sans cesse à se laisser conduire par ton Esprit.
Temps de silence
À la prière du bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, conduis les hommes d’aujourd’hui sur le chemin de la contemplation au cœur du monde.
Ce mois-ci, à l’écoute de Joséphine Bakhita
Comme esclave, je n’ai jamais été désespérée, parce que je sentais en moi une force mystérieuse qui me soutenait. La Madone m’a protégée, même si je ne la connaissais pas.