Soyons saints mars
Saint Anselme de Lucques
L’Église et elle seule
Neveu du pape Alexandre II, le religieux Anselme († 1086) est partie prenante des luttes menées lors de la réforme grégorienne pour rétablir l’indépendance du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel. Lorsque son oncle le nomme évêque de Lucques, en Toscane, il refuse l’investiture laïque de l’empereur germanique Henri IV. Plus tard, par obéissance au nouveau pape, Grégoire VII, il consent à devenir évêque, mais son antipathie pour l’autorité séculière en matière d’affaires ecclésiastiques, puis la rébellion de ses chanoines refusant de vivre en communauté le poussent, plusieurs fois, à quitter l’évêché. Expulsé par l’antipape Guibert en 1081, il devient légat du pape Victor III en Lombardie. Anselme est l’auteur d’ouvrages d’exégèse et de canons qui seront intégrés dans le décret de Gratien. Mantoue l’a choisi pour patron.
Seigneur, Maître de la moisson, tu as envoyé tes disciples en mission, et tu as voulu que le travail apostolique d’Anselme fasse grandir l’Église.
Temps de silence
Accorde à tes évêques, à la prière de saint Anselme de Lucques, une égale générosité à te servir sans compromission.
Ce mois-ci, à l’écoute de Cyrille de Jérusalem
Notre misère ne peut pas être guérie par nous ; c’est toi qu’il nous faut pour nous relever. Le Père n’a pas méprisé notre race meurtrie ; il a envoyé du ciel son propre Fils comme médecin.