Soyons saints avril
Bienheureuse Maria Antonia Bandrés y Elósegui
L’ardeur de l’amour
Comme celle de Chiara Luce, la vie de Maria Antonia Bandrés y Elósegui (1898-1919) a été si courte qu’elle rappelle la trajectoire lumineuse d’une étoile filante. Née au Pays basque espagnol, elle s’engage très tôt dans une œuvre d’évangélisation des quartiers pauvres de Tolosa. Les Filles de Jésus, qui tiennent le collège qu’elle fréquente, l’attirent par leur dynamisme. Interpellée par la fondatrice, elle entre, à 17 ans, au noviciat à Salamanque et prononce ses vœux en 1918. Elle tombe malade et, sans hésiter, offre ses souffrances au Seigneur. Elle n’a pas 22 ans quand la mort vient la cueillir alors qu’elle invoque Marie, mère de miséricorde. Elle laisse le témoignage d’un être épris du Christ, invitant les autres à vivre de ce même amour dont elle a rayonné dans toutes ses activités : catéchisme, formation d’ouvrières, etc.
Cœur brûlant d’amour, l’apôtre Paul a trouvé de la joie en souffrant pour toi, et Maria Antonia suivit ce chemin.
Temps de silence
À l’intercession de la bienheureuse Maria Antonia Bandrés y Elósegui, dilate en nos cœurs un amour ardent pour toi et pour nos frères.
Ce mois-ci, à l’écoute de Jean-Baptiste de La Salle
L’humilité est sans doute une des principales dispositions à la prière, et elle est d’une telle conséquence dans cet exercice, que c’est elle qui fait obtenir de Dieu, avec plus de facilité, ce qu’on lui demande.