Soyons saints mai
Saint Nunzio Sulprizio
Souffrir et sourire
La courte vie de Nunzio Sulprizio (1817-1836), marquée par la souffrance, est un bel exemple de paix et de joyeuse espérance. Orphelin, Nunzio grandit chez sa grand-mère maternelle qui lui lègue une foi vivante et profonde. Il est ensuite pris en charge par un oncle de Naples qui veut lui apprendre le métier de forgeron, mais qui le maltraite tant qu’il finit par l’estropier. De faible constitution, Nunzio supporte mal les privations et sa blessure non soignée se gangrène. La Providence met sur sa route un homme de Dieu, le colonel Felix Wochinger, qui le prend sous sa protection et le fait soigner. À l’hôpital, chacun est étonné de voir ce très jeune homme montrer une abnégation joyeuse, consolant les autres malades et leur rendant service. Parmi les malades comme parmi les ouvriers, il est le patient témoin du Christ.
Seigneur Jésus, tu n’as pas abandonné les malades qui se présentaient à toi, et Nunzio s’est confié à toi pour trouver la patience de se tenir humblement au chevet des patients qui l’entouraient.
Temps de silence
À la prière de saint Nunzio Sulprizio, donne-nous une paix et une joie semblables à celles qui l’habitaient pour adoucir les épreuves de la maladie.
Ce mois-ci, à l’écoute de Pierre Claverie
Je crois qu’elle [l’Église] meurt de n’être pas assez proche de la croix de Jésus. La vitalité, l’espérance, la fécondité chrétienne, la fécondité de l’Église viennent de là. Pas d’ailleurs ni autrement.