Soyons saints juillet
Bienheureuse Catherine Jarrige
L’amour des pauvres
Faut-il attendre d’être riche pour être généreux, ou d’avoir du temps pour s’occuper des pauvres ? La vie de Catherine Jarrige (1754-1836) prouve que non. Chez les Jarrige, paysans auvergnats, on partage une seule pièce pour neuf personnes. Catherine est placée comme domestique dès l’âge de 9 ans. À 20 ans, elle s’installe comme dentellière à Mauriac où elle vit avec sa sœur dans une mansarde. Membre du tiers ordre dominicain, celle qu’on nomme affectueusement Catinon Menette fait des pauvres sa priorité, les soignant, les servant, les nourrissant comme le Christ lui-même. Forte de sa vie spirituelle, elle leur parle de Dieu. Pendant la Révolution, elle vient en aide aux prêtres réfractaires, ce qui lui vaut deux arrestations, mais la « menette des prêtres » en réchappe. À sa mort, pauvres et riches viennent lui rendre hommage.
La bienheureuse Catherine Jarrige a reçu ton enseignement, Seigneur : « Heureux les doux ! », et son sourire lui servait d’ambassade auprès de ceux qu’elle secourait.
Temps de silence
Permets qu’à l’exemple de Catherine nous soyons des témoins de ta joie et de ta paix.
Ce mois-ci, à l’écoute de Camille de Lellis
Que j’ai été aveugle en ne reconnaissant pas mon Dieu ! Pourquoi n’ai-je pas dépensé toute ma vie à son service ? Seigneur, donne-moi au moins du temps pour faire pénitence.