Soyons saints juillet
Saint Léon-Ignace Mangin
Dieu soit béni
Alors que gronde la révolte des Boxers, mouvement nationaliste et antichrétien de Chine, le père Léon-Ignace Mangin (1857-1900) écrit à sa famille : « Dieu permettra-t-il la perte de tant d’hommes et de tant de travaux ? Si oui, nous le bénirons quand même. » Lorrain, Léon-Ignace entre au noviciat jésuite de Saint-Acheul d’Amiens avant de partir poursuivre sa philosophie en Belgique, chassé par les lois de 1880. En 1882, il est en Chine. Missionnaire ferme, calme, décidé, il est nommé responsable d’un secteur comprenant deux cent quarante paroisses administrées par neuf confrères. Il initie des retraites pour hommes, et forme des « baptiseuses », femmes parcourant les villages pour baptiser les enfants en danger de mort. Devant l’avancée des Boxers, il rassemble prêtres et fidèles dans l’église, et les exhorte à la foi. Il est assassiné devant l’autel.
Seigneur, Fils du Dieu vivant, tu es l’Agneau muet, et tu as doté Léon-Ignace d’une foi inébranlable.
Temps de silence
Qu’à l’intercession de saint Léon-Ignace Mangin nous désirions faire de notre vie un vivant témoignage de ton amour.
Ce mois-ci, à l’écoute de Camille de Lellis
Non pas pour un salaire, mais volontairement et pour l’amour de Dieu, soignez les malades avec la tendresse d’une mère pour son unique fils malade.