Soyons saints août
Saint Géry
Libérer les captifs
Très jeune, Géry († v. 625) fait montre d’une piété peu commune, d’un zèle pour lire l’Écriture et d’un amour pour libérer les pauvres qu’il nourrit de ses jeûnes. Remarqué par l’évêque de Trèves, il est ordonné diacre, puis bientôt réclamé par le peuple pour le siège de Cambrai. Pasteur bienveillant, par sa vie et par sa prédication, il entraîne le changement des cœurs : « Les hommes violents devenaient doux, les superbes pratiquaient l’humilité, les voluptueux, la continence et les avares apprenaient la charité fraternelle. » On attribue à sa prière la libération de prisonniers. Pour que Géry puisse satisfaire son désir de soulager les pauvres, le roi Clotaire II en fait le distributeur de ses aumônes, et l’envoie à Tours au tombeau de saint Martin. Très aimé, Géry meurt après presque quarante ans d’un heureux épiscopat.
Sagesse du Père, tu es doux et humble de cœur, et Géry, à ton exemple, exerça la charité qui soulage la pauvreté.
Temps de silence
À l’intercession de saint Géry, dispose notre intelligence et notre cœur à puiser dans les Écritures la source de toutes nos actions.
Ce mois-ci, à l’écoute de Jean-Marie Vianney
Les gens du monde trouvent la religion ennuyeuse. C’est qu’ils n’ont pas l’Esprit-Saint. Ou s’ils l’ont, c’est en passant : Il ne s’arrête pas chez eux. Le bruit du monde le fait partir.