dimanche 17 septembre
24e dimanche du temps ordinaire
Je vous donne un commandement nouveau : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » (Cf. Jn 13, 34)
Bonne fête ! Hildegarde, Renaud, Réginald, Raynal, Renaude, Lambert (de Tongres), Robert (Bellarmin)
Pardonner et être pardonné
Christelle Javary
Dans l’Évangile de ce dimanche, Pierre a une question réaliste et concrète : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Franchement, c’est déjà très généreux, non ? Peut-être, mais qu’en penserait l’Apôtre si la question était posée en sens inverse : « Seigneur, lorsque je commettrai des fautes contre mon frère, combien de fois devra-t-il me pardonner ? » Et là, chacun de nous préférerait qu’il n’y ait pas de maximum. Car nos relations ordinaires, même fondées sur l’amour, n’échappent pas aux accrocs, grands ou petits, faits à l’amour : indifférence, égoïsme, manque d’attention ou de respect… Seul le pardon reçu et donné nous garde en lien et en vie. Imaginons deux fiancés préciser, avant d’échanger leurs consentements, qu’ils se pardonneront mutuellement jusqu’à sept fois – et pas davantage !
Dans la parabole que Jésus raconte, le serviteur est justement placé dans les deux rôles : le débiteur qui supplie et le créancier que l’on supplie. Mais le fait d’avoir bénéficié de la pitié du roi qui lui remet toute sa dette, pourtant considérable, ne lui inspire en rien d’avoir pitié de son compagnon, redevable d’une somme modeste. Quelle tragédie ! Quelle fermeture de cœur ! Si nous avons du mal à pardonner à notre frère, courons d’abord expérimenter la miséricorde de Dieu à notre égard dans le sacrement de réconciliation. Alors nous comprendrons ce conseil de saint Paul : N’ayez de dette envers personne, sauf celle de l’amour mutuel (Rm 13, 8). n
Suggestion de prière universelle pour la messe
Ces intentions sont à adapter en fonction de l’actualité et de l’assemblée qui célèbre.
Présentons au Seigneur nos demandes pour l’Église et pour le monde.
Pour l’Église, qu’à travers limites et fragilités elle sache annoncer ton Christ Seigneur en manifestant son visage.
Pour les gouvernants, que ton Esprit saint les éclaire afin que migrants et réfugiés soient traités avec justice et dignité.
Pour tous les malades, pour ceux qui les soignent et qui se dévouent à leur service, qu’ils trouvent dans notre société des personnes et des structures qui leur permettent de vivre des temps de réconfort.
Pour notre assemblée, pour ceux qui n’ont pu ou voulu la rejoindre, que nous nous laissions toucher et guérir par ta grâce.
Dieu de tendresse et de miséricorde, souviens-toi de ces prières que nous te présentons par Jésus, le Christ, notre Seigneur, pour les siècles des siècles.