Soyons saints novembre
Bienheureux Salvatore Lilli et ses compagnons
La force tranquille
Le prêtre plein de foi en Dieu « court pour soulager le pauvre frère qui est souvent abandonné par ses proches », écrit Salvatore Lilli à une amie religieuse, en 1890. Italien, Salvatore (1853-1895) entre à 17 ans chez les franciscains et fait ses études à Bethléem puis à Jérusalem. Ordonné prêtre en 1878, il est bientôt envoyé en Petite Arménie dans l’Empire ottoman. Il exerce son ministère en entretenant de bons rapports avec les Arméniens – orthodoxes et catholiques – comme avec les Ottomans. Mais à partir de 1895, les premiers massacres d’Arméniens commencent. On conseille au père Lilli de fuir mais, dit-il, « là où se trouvent les brebis, le pasteur doit demeurer ». Il est arrêté le 19 novembre avec douze Arméniens catholiques ; rien ne les fait faiblir. Ils sont cruellement assassinés le 22 novembre.
Toi, le bon pasteur, tu as donné ta vie pour tes brebis, et le bienheureux Salvatore Lilli et ses compagnons ont laissé le feu de la charité brûler en eux.
Temps de silence
Par leur intercession, accorde à nos pasteurs de tout mettre en œuvre pour qu’aucun de ceux qui leur sont confiés ne se perde.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Colomban
Réjouissons-nous donc dans la connaissance et dans l’amour du Fils de Dieu et hâtons-nous de parvenir à l’état d’homme parfait, à la mesure de l’âge, à la plénitude selon laquelle le Christ doit être formé en nous (cf. Ep 4, 13).