Soyons saints décembre
Saint Joseph Cho Yun-ho
Chrétien, c’est tout
Il est le troisième martyr de la famille, après son grand-père et son père qui fut décapité quelques jours avant lui. Né en Corée, deux ans après André Kim, premier prêtre coréen exécuté, Joseph (1848-1866), jeune marié de 19 ans, vit chez ses parents. Malgré la persécution en cours, il ne lâche rien des exigences de la foi de son baptême. Son père, arrêté et interrogé, lui conseille vivement de s’enfuir, mais Joseph ne veut pas l’abandonner dans l’épreuve. La torture qu’on lui fait subir à la prison de Jeonju ne change rien à sa résolution. Après la décapitation de son père, le gouverneur revient à la charge pour lui faire abandonner sa foi, sans succès. Joseph prend son dernier repas en faisant un ample signe de croix, puis, la tête dans un carcan, chemine vers le lieu du supplice à Seocheongyo, où il est battu à mort.
Dieu, notre Père, tu nous as comblés de ton amour pour que nous soyons appelés enfants de Dieu, et Joseph, malgré les adversités, resta ferme dans la foi de son baptême.
Temps de silence
À la prière et à l’exemple de saint Joseph Cho Yun-ho donne-nous de chercher à grandir quotidiennement dans ton amour et à proclamer sans crainte notre foi en toi.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Alain de Solminihac
L’homme religieux est toujours net, pur, ouvert, sans duplicité. S’il doit parler, il a sur la langue ce qu’il a dans le cœur. La duplicité est un poison de la charité fraternelle, et renverse l’ordre de Dieu.