Soyons saints janvier
Saint Germanicus
L’ardeur du martyr
Ce jeune garçon († v. 167) meurt en martyr à Smyrne, au temps des empereurs Marc Aurèle et Lucius Aurelius Verus dont l’action antichrétienne entraîna, entre autres, la mort de Justin à Rome et celle des martyrs de Lyon. Refusant de renier sa foi, malgré toutes les tentatives du proconsul même, qui le suppliait d’avoir pitié de sa jeunesse, il est condamné à être dévoré par les lions. Son martyre précède de peu celui de son maître, l’évêque Polycarpe, disciple direct de saint Jean, qui évoque sa mort par ces mots : « Dévoué à Dieu de toute son âme, il dompta l’animosité des incrédules par la force de sa foi. Il termina sa vie sous la dent des bêtes, méritant ainsi d’être incorporé au vrai pain, le Seigneur Jésus Christ, pour lequel il mourait. » Leurs destins liés témoignent de la foi ardente et inébranlable de l’Église de Smyrne.
Jésus a invité ses disciples à ne pas craindre ceux qui les persécutent, et Germanicus fut incorporé au vrai pain, le Seigneur Jésus Christ, pour lequel il mourut.
Temps de silence
Par l’intercession de saint Germanicus, que le Seigneur vivifie nos intentions de prière pour ceux qui, par leurs attitudes, nous rejettent.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Elizabeth Ann Seton
Sans un cœur pur, fidèle, souverainement dévoué à votre sainte volonté, je ne pourrai entrer dans votre Royaume.