Soyons saints février
Bienheureuse Marie de la Charité du Saint-Esprit
L’enthousiasme de la foi
Marie Joséphine Caroline Brader (1860-1943) a 20 ans lorsqu’elle entre chez les tertiaires franciscaines cloîtrées de Maria Hilf d’Altstätten, en Suisse. Elle y prend le nom de Marie Charité de l’Amour du Saint-Esprit. Douée intellectuellement, elle enseigne dans le collège qui dépend du monastère. Une lettre de l’évêque de Portoviejo demandant des volontaires la conduit en Équateur avec six compagnes. Débarquée en juin 1888, elle catéchise de nombreux enfants quand une révolution anticléricale l’oblige à rejoindre Túquerres, en Colombie, où elle donne toute la mesure de sa vocation missionnaire. Son zèle ne connaît pas de repos. Rien ne l’arrête. Inlassablement, elle va au-devant des populations indiennes pour l’évangélisation desquelles elle fonde les franciscaines de Marie-Immaculée. Elle s’éteint à Pasto, en Colombie.
Le Seigneur Dieu est celui qui nous a fait sortir de la maison de servitude, et la bienheureuse Marie de la Charité du Saint-Esprit ressentit la nécessité d’annoncer un Christ crucifié, puissance et sagesse de Dieu.
Temps de silence
à sa suite et en se confiant à sa prière, ayons le courage de quitter nos conforts intérieurs et extérieurs pour choisir une authentique vie missionnaire.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Damien
Le four met à l’épreuve le vase du potier, et l’affliction éprouve le juste. Ce qui a fait dire à saint Jacques (1, 2) : Quand vous butez sur toutes sortes d’épreuves, pensez que c’est la joie parfaite.