Soyons saints mai
Bienheureux Gil de Santarém
(fêté le 14 mai)
Sortir des griffes du diable
Fils du gouverneur de Coïmbra (Portugal), Gil, placé d’office abbé de monastère, se révèle aussi brillant étudiant que piètre religieux. Avide de sciences profanes, il décide de rejoindre Paris pour y étudier la médecine, l’alchimie et la nécromancie. Le diable tend alors un piège à cet ambitieux qui, selon la légende, signe un pacte, renonçant à son baptême pour pouvoir briller à la Sorbonne. Mais Gil ne s’en trouve pas plus heureux. Sommé de changer de vie par les ombres qui peuplent ses songes, il se convertit en appelant la Mère de Dieu à son secours. Il distribue alors sa fortune aux pauvres et part rejoindre son monastère. Sur la route, il s’arrête à Palencia (Espagne), pour y prendre l’habit dominicain. Désormais frère prêcheur, il n’a pas son pareil pour toucher les cœurs endurcis. Retiré à Santarém, il meurt en 1265.
Au désert, le Christ a repoussé les assauts du Tentateur, et à sa suite, le bienheureux Gil de Santarém s’est finalement débarrassé de l’emprise du diable.
Temps de silence
Par son intercession, demandons au Seigneur Dieu la grâce de concentrer notre attention sur le Christ seul.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Ursule Ledóchowska
À la pauvreté est directement lié le travail. Vous êtes pauvres, vous avez donc le devoir, comme des pauvres, de gagner votre pain. Le dur travail des pauvres est notre devoir.
