Soyons saints mai
Bienheureux Ivan Merz
Ardent prédicateur
Né de père allemand et de mère juive hongroise, ce jeune Croate (1896-1928) fait ses études supérieures à Vienne, puis se trouve plongé dans l’enfer du premier conflit mondial. Étudiant à la Sorbonne, à Paris, entre 1920 et 1922, il prépare une thèse consacrée à l’influence de la liturgie sur les écrivains français. « La liturgie est la plus belle expression artistique au monde, elle s’applique à faire revivre la vie du Christ qui est le centre de l’histoire ! » De retour en Croatie, il fait vœu de chasteté, et se partage entre l’enseignement, l’apostolat de la jeunesse et la promotion du renouveau liturgique. Avec au sommet, l’eucharistie. « Toutes vos réflexions, tous vos actes doivent être christocentriques et dirigés vers cet unique instant de votre vie quotidienne, la sainte communion. » Ivan meurt prématurément à Zagreb.
Le psalmiste invite tout croyant à « offrir le sacrifice d’action de grâce » et le bienheureux Ivan Merz a consacré sa vie à unir sa prière à celle du Christ dans la liturgie.
Temps de silence
En communion avec lui, ne manquons pas une occasion de célébrer le sacrifice d’action de grâce par notre participation fréquente à l’eucharistie qui trouve son accomplissement dans la communion.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Ursule Ledóchowska
Tu parviendras à ce paradis sur terre, en t’exerçant, avec patience et persévérance, au silence et au recueillement.