Soyons saints juillet
Saint Leopoldo de Castelnuovo
La miséricorde d’abord
De famille croate, Bogdan Mandic (1866-1942) est né dans l’actuel Monténégro. Très jeune, pour répondre à sa vocation, il entre chez les capucins et œuvre à l’unité entre chrétiens d’Orient et d’Occident. Il est admis chez les frères mineurs capucins d’Udine, en 1882, prend le nom de Leopoldo et est ordonné prêtre en 1890. Nommé supérieur du couvent de Zara, en Dalmatie, il travaille à l’évangélisation des étrangers qui arrivent par la mer. Fait prisonnier pendant la Première Guerre mondiale, il revient à Padoue en 1919 où ses qualités de confesseur font sa renommée. Il confesse jusqu’à quinze heures par jour, et accueille sans cesse avec une grande douceur tous ceux qui viennent à lui. Il est reconnu pour sa disponibilité, sa compréhension et sa patience : « Toute âme qui recourra à mon ministère sera mon Orient. »
Dieu est amour, et l’amour vient de Dieu. Leopoldo a choisi de vivre dans l’humilité en exerçant son ministère de prêtre comme à l’ombre du Christ crucifié.
Temps de silence
En nous unissant à la prière de saint Leopoldo de Castelnuovo, choisissons d’expérimenter de manière unique la miséricorde inépuisable de Dieu en recevant le sacrement de la réconciliation.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Ignace de Loyola
Acceptons les événements, favorables ou contraires. Il nous suffit, à nous, de faire notre possible, selon nos faibles forces. Le reste, laissons-le à la Providence divine, à laquelle les hommes n’entendent rien !