Soyons saints juillet
Saint Jean Gualbert
Heureux les miséricordieux
Issu d’une noble et riche famille, Jean Gualbert (v. 995-1073) connaît une jeunesse de fastes et de plaisirs. Lorsque son frère est assassiné, son père lui enjoint de venger sa mort. Un jour, Jean croise la route de l’assassin, mais celui-ci se jette à ses pieds, les bras en croix, le suppliant de lui pardonner au nom de la passion du Christ. Bouleversé, Jean se présente à l’abbaye bénédictine de Saint-Miniat, en Toscane, et prend l’habit de l’Ordre. Découvrant plus tard que le père abbé avait acheté sa charge pour en faire bénéfice, il quitte l’Ordre et va rejoindre les ermites camaldules. Mais, il reprend la route et s’établit en 1051 dans le monastère de Vallombreuse dont il devient abbé. En imposant la règle de Cluny ajustée à l’aune austère des anciens Pères, tel saint Basile, il fonde la branche bénédictine des vallombrosains.
Saint Jean Gualbert a fait l’expérience de la radicalité de l’Évangile en pardonnant au nom de Jésus crucifié.
Temps de silence
À sa prière et à son exemple, demandons la grâce de savoir pardonner jusqu’à ceux qui nous veulent du mal.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Ignace de Loyola
Quand on vient aider à la cuisine, on doit obéir avec beaucoup d’humilité au cuisinier, avec entière obéissance. Si on ne le faisait pas, on ne l’observerait pas non plus, semble-t-il, envers aucun supérieur.
