Soyons saints août
Bienheureux Jean-Baptiste Souzy et Uldaric
Brebis menées à l’abattoir
Sur l’île Madame, à l’embouchure de la Charente, une simple croix de galets témoigne du calvaire de plus de huit cents prêtres déportés sur les pontons de Rochefort en 1794, pour avoir été réfractaires à la Constitution civile du clergé. Entassés, soumis au supplice de la faim, des poux, de l’insalubrité, de la nourriture avariée, des insultes, de la bise glacée et de la chaleur torride, du scorbut et du typhus, ils restent prêtres, s’offrant pour le salut du monde. Jean-Baptiste Souzy (1732-1794), vicaire général de La Rochelle, se distingue par sa fermeté d’âme et par son ingéniosité pour soutenir et organiser la vie spirituelle dans ce cloaque infect où toute expression de la foi est férocement réprimée. Il meurt d’épuisement en même temps qu’Uldaric (Jean-Baptiste Guillaume, 1755-1794), frère des écoles chrétiennes de Nancy.
Comme saint Paul le recommandait à Timothée, les bienheureux Jean-Baptiste Souzy et Uldaric ont choisi « le bon combat de la foi » malgré de nombreux tourments.
Temps de silence
À leur prière, demandons la grâce de ne pas avoir de mot de haine ni de jugement à l’égard de ceux qui nous malmènent à cause de notre foi.
Ce mois-ci, à l’écoute de Maurice Tornay
Mon devoir est de prier. La prière nous a faits ce que nous sommes ; elle nous sauvera.
