Soyons saints août
Bienheureux Ladislas Findysz
Pain rompu
Lorsque le père Ladislas (1907-1964) revient, en 1945, dans la région de Nowy Żmigród, au sud de la Pologne, tout est à reconstruire. L’athéisme militant soviétique succède à l’hécatombe de la bataille du col de Dukla contre les nazis. Le père Ladislas s’emploie à redonner un souffle moral et spirituel à sa paroisse, surtout aux jeunes auxquels l’athéisme lave le cerveau. Les services secrets ne le lâchent pas. Il est interdit de catéchisme, on limite ses déplacements. À l’occasion du concile Vatican II, il écrit à ses paroissiens éloignés de l’Église. Une « provocation » de trop qui lui vaut l’enfermement à Rzeszów, en 1963. Dénigré dans la presse, maltraité alors que, malade de la thyroïde, il a besoin de soins, il est finalement relâché. Totalement brisé, il meurt dans son presbytère, ayant tout supporté avec une grande patience.
Fortifié par la grâce de Dieu, le bienheureux Ladislas Findysz, s’est livré à un apostolat très actif, ne ménageant aucun effort. Persécuté par le régime politique, il endura en prison de nombreuses souffrances.
Temps de silence
À sa prière, demandons au Christ d’éclairer notre route et de susciter en nous un vrai désir d’annoncer, à temps et contretemps, la lumière de l’Évangile à notre monde.
Ce mois-ci, à l’écoute de Maurice Tornay
Soyez le plus heureux possible, mais mettez votre cœur là où est votre bonheur. Pas dans l’abondance, ni le malheur dans le manque d’abondance, pas dans la tristesse d’être vieux ou celle de vieillir, mais dans l’espoir du ciel.