Soyons saints septembre
Bienheureuse María de Cervelló
Mère des âmes en peine
La Catalane María de Cervelló (1230-1290) fonde, à la suite de Pierre Nolasque, la branche féminine de Notre-Dame-de-la-Merci, à destination des chrétiens esclaves rachetés sur les côtes d’Afrique du Nord. Les deux branches de l’Ordre ont des rôles complémentaires. Les frères font les expéditions, et se donnent eux-mêmes en rançon quand ils n’ont pas de quoi racheter les captifs ; les sœurs, constituées en tiers ordre, offrent leur prière, organisent des levées de fonds, et prennent en charge les rapatriés, les soignent et travaillent à leur réinsertion. María de Cervelló, qui, à 18 ans, avait refusé les plus beaux partis et songé depuis toujours à prendre Jésus pour époux, avait donné tout son héritage pour cette œuvre. Par les soins qu’elle prodigua à ces malheureux, elle mérite l’affectueux surnom de María du secours.
La bienheureuse María de Cervelló, surnommée par ceux qui l’invoquent Marie du secours, a puisé dans la prière la force de répondre à son appel : racheter les captifs, les soigner et accompagner leur intégration.
Temps de silence
À son intercession, nous pouvons demander que le Seigneur nous inspire les moyens de venir en aide aux réfugiés et aux exilés qui fuient leur pays à cause de la guerre ou de la tyrannie.
Ce mois-ci, à l’écoute de Silouane l’Athonite
Un nuage cache le soleil et voici que l’ombre couvre la terre. Ainsi l’âme perd la grâce en une seule pensée d’orgueil et la voici tout enveloppée de brouillard. La grâce revient par une pensée d’humilité.