Soyons saints septembre
Saint Dominique Trach Doai
Témoin de la grâce
Membre du clergé indigène vietnamien, Dominique Trach Doai (1792-1840) se distingue dès sa jeunesse par sa droiture et sa piété. Devenu prêtre, il fait profession chez les dominicains en 1835 et reçoit la charge du séminaire dans le district de Luc Thuy Thuong (Hanoi), au Tonkin oriental. « Dans le vicariat occidental, ils ont des martyrs et chez nous, aucun », se plaint-il. Il sera exaucé. La persécution qui s’intensifie le contraint à se cacher et, malgré la tuberculose qui ne lui laisse qu’un souffle de vie, il ne ralentit pas son zèle. En 1840, alors qu’il se déplace en hamac, il est poursuivi par un mandarin qui lui impose la cangue. En prison, il exhorte et encourage les autres chrétiens. On lui demande de fouler la croix, mais il l’embrasse et l’arrose de ses larmes. Il est décapité à 49 ans, sans cesser d’être joyeux.
Ceux qui sèment avec des larmes moissonnent avec des chants, et saint Dominique Trach Doai a témoigné avec un humble courage et une joyeuse espérance que la foi chrétienne était la seule chose qu’il ne pouvait abandonner.
Temps de silence
À son exemple et à sa prière, conservons la certitude de nous savoir aimés, soutenus et guidés par Dieu dans toutes les situations de la vie.
Ce mois-ci, à l’écoute de Silouane l’Athonite
Moi aussi, j’ai perdu la grâce, et d’une seule voix, je crie avec Adam : « Sois miséricordieux envers moi, Seigneur. Donne-moi un esprit d’humilité et d’amour. »
