Soyons saints octobre
Bienheureux Stanisław Mysakowski
et Franciszeck Rosłaniec
Rester humain
Le 17 novembre 1939, le père Stanisław Mysakowski (1896-1942), prêtre à Lublin, est arrêté et condamné à mort pour le seul motif qu’il est prêtre. Sans doute trop aimé par ses paroissiens, trop proche du peuple déboussolé par la guerre. Déporté à Sachsenhausen puis à Dachau, il connaît la torture et, à bout de force, il est envoyé à la chambre à gaz par le « transport des invalides » en route vers Hartheim, en Autriche. Il était « l’un des rares prisonniers du camp à sauver les captifs de l’avilissement et de la déshumanisation, par sa seule force spirituelle », dira un survivant. Franciszeck Rosłaniec (1889-1942), prêtre, est professeur et doyen de l’université catholique de Varsovie. Il est arrêté à cause de tracts anti-allemands trouvés dans son église. Emprisonné et déporté, il fait partie du même « transport » que Stanisław.
Jusqu’au bout de l’épreuve, les bienheureux Stanisław Mysakowski et Franciszeck Rosłaniec n’ont jamais renoncé à aimer leur prochain comme le Christ nous a aimés.
Temps de silence
Par leur intercession, rendons-nous toujours plus disponibles à l’Esprit du Serviteur afin qu’il travaille nos cœurs.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Antoine Chevrier
Saint Joseph, qui préparez avec amour le berceau de l’enfant Jésus dans cette pauvre étable, aidez-moi à préparer mon cœur qui est destiné à être la demeure du divin Enfant.