Soyons saints novembre
Bienheureuse Maria Luisa Merkert
Samaritaine des pauvres
Maria Luisa Merkert (1817-1872) naît à Nysa, en Silésie, région particulièrement touchée par la guerre, dans une famille profondément catholique. Elle perd son père très jeune et, avec sa sœur Mathilde, elle est élevée par sa mère. Toutes deux apprennent à venir en aide aux plus démunis. Lorsque leur mère décède à son tour, les deux sœurs se rapprochent de Clara Wolff, tertiaire franciscaine, et se dévouent aux plus pauvres et aux malades, en les visitant à domicile. Mathilde meurt à la suite d’une infection contractée en visitant les malades. En 1850, jour de la fête de sainte Élisabeth de Hongrie, Maria fonde les sœurs de Sainte-Élisabeth, congrégation dédiée « aux membres souffrants du Corps du Christ », avec pour apostolat l’aide et les soins des malades à domicile. Ses contemporains la nomment « la Samaritaine des pauvres ».
Maria Luisa s’est appliquée à aimer chaque personne en Dieu, et à croire que si ce n’est parfois pas réalisable, il est au moins possible de prier pour chacune d’elles.
Temps de silence
À l’exemple et à la prière de la bienheureuse Maria Luisa Merkert, témoignons toujours plus de l’amour inconditionnel et miséricordieux de Dieu dans un monde parfois dépourvu de compassion.
Ce mois-ci, à l’écoute de Philippine Duchesne
Puisse mon amour être le feu qui consume. Laissez-moi verser l’encens et le parfum de toutes les vertus. Que je puisse tout offrir, tout brûler, tout consumer, ne gardant rien pour moi-même.