Soyons saints février
Saint Avit de Vienne
Pasteur attentif
De noble famille, Avit (v. 450-518) succède à son père sur le siège de l’évêché de Vienne dans l’Isère, vers 490. La situation politique au tournant du vie siècle est assez complexe. Les Burgondes, maîtres de la région, craignent l’expansionnisme des Francs, d’autant que depuis la conversion de Clovis, les Burgondes qui sont ariens s’inquiètent du loyalisme du clergé local. Avit entretient de bons rapports avec Gondebaud, roi des Burgondes, sans réussir à le convertir. Son influence permettra à son fils, Sigismond, de prononcer une profession de foi orthodoxe – au sens de juste. Avit, qui préside le concile local d’Épanon, est un fin lettré. Il laisse un grand nombre de lettres et de sermons qui témoignent de son engagement pastoral et reflètent les préoccupations disciplinaires et doctrinales de cette époque troublée.
Toute sa vie durant, le pasteur Avit combattit l’arianisme, et son amitié et sa persuasion permirent de ramener des cœurs à la vérité qui ne s’impose que par sa force propre.
Temps de silence
Fortifiés par la prière de saint Avit, implorons le Seigneur de recevoir la vérité de l’Évangile avec humilité et action de grâce pour nous mettre à son service et non nous en servir.
Ce mois-ci, à l’écoute de Grégoire de Narek
Si quelqu’un dépérit dans la tristesse, que mes plaintes lui servent d’appui pour se redresser, empli d’espoir en Toi !