Soyons saints juin
Saint Richard d’Andria
Le choix de la paix
Richard, d’origine anglaise, fait de bonnes études tant profanes que sacrées. Au xiie siècle, le sud de l’Italie est occupé par la dynastie anglo-normande des Hauteville qui attire par sa puissance de jeunes insulaires. Alors que Richard est devenu clerc, c’est un autre Anglais, le pape Adrien IV, qui le nomme évêque du tout jeune diocèse d’Andria dans les Pouilles, peut-être en 1154. Établir la paix entre ses dioc��sains divisés est l’une de ses préoccupations majeures. Sa douceur, son éloquence, son sens de la prière lui confèrent un tel succès que les évêques voisins le pressent de venir instruire leurs fidèles. Il participe au IIIe concile du Latran, en 1179, afin de régler un ancien conflit entre l’Église et l’empereur Barberousse. Bon pasteur, il organise la translation des reliques des saints Érasme et Pontien, en 1196.
Connaître ses brebis et être connu d’elles, définition du bon pasteur donnée et vécue par le Christ, a été un modèle pour saint Richard et le secret de la paix retrouvée à Andria.
Temps de silence
Soutenus par sa prière, présentons à Dieu nos diacres, prêtres et évêques. Qu’ils soient, au milieu de l’Église, des témoins de la miséricorde.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Édouard Poppe
Sois un Évangile vivant, non tronqué, non falsifié, un véritable Évangile, ni celui de l’habitude, ni celui de ton temps, non, mais celui du Christ.