Soyons saints juin
Bienheureux Marie-Joseph Cassant
Prêtre pour l’éternité
L’eucharistie était pour Joseph Cassant (1878-1903) « le seul bonheur sur la terre ». Dès lors, il n’aspire qu’à une chose, être prêtre de Jésus Christ, l’homme qui donne l’eucharistie. « Seigneur, donnez-moi l’intelligence et tout ce qui sera utile pour être un bon prêtre », écrit-il à 14 ans. Hélas, de grandes difficultés de mémoire lui ferment la porte du séminaire. C’est donc par la voie ardue de la vie trappiste, à l’abbaye Sainte-Marie-du-Désert où il entre à 16 ans, qu’il se prépare au sacerdoce, grâce à la confiance et à l’amitié spirituelle de son maître des novices, le père Malet. Ordonné prêtre à 24 ans, il meurt de tuberculose huit mois plus tard, après avoir offert ses souffrances pour le Seigneur et pour l’Église. « Il n’a pas eu le temps de “faire” quelque chose, mais bien d’“être” ! » a résumé l’un de ses frères trappistes.
La « voie du Cœur de Jésus » a conduit Marie-Joseph Cassant à vivre dans l’abandon, uni fermement au Christ présent dans l’eucharistie, « le seul bonheur de la terre ».
Temps de silence
À son exemple et à sa prière, confions au Seigneur les jeunes qui cherchent parfois désespérément un sens à la vie.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Édouard Poppe
Quand je m’agite devant tant de besogne pressante, que je n’y vois plus clair, alors je laisse tomber ce qui tombe. Je me dis : Notre Seigneur ne désire pas que je continue dans la fièvre. Je prie.