Soyons saints juillet
Saint Nicolaas Pieck et ses compagnons
Le courage de la foi
Ils sont dix-neuf, le 9 juillet 1572, à donner leur vie par fidélité à l’Église catholique. Onze franciscains, dont neuf prêtres ; deux prémontrés ; un dominicain ; un chanoine régulier de Saint-Augustin ; quatre prêtres diocésains. Alors que la guerre fait rage entre les calvinistes et les Espagnols implantés aux Pays-Bas, ils sont arrêtés à Gorkum (aujourd’hui Gorinchem) où ils exerçaient leurs ministères respectifs. Incarcérés pendant dix jours dans des conditions lamentables, ils sont victimes de la méchanceté de leurs geôliers qui leur font subir toutes sortes de tourments. Malgré les ordres de Guillaume d’Orange, qui avait demandé d’arrêter les massacres, et les protestations des magistrats, ils sont transférés à Brielle et pendus. Nicolaas Pieck (1534-1572) était gardien des franciscains de Gorkum, sa ville natale.
Plutôt que d’avoir la vie sauve, les religieux de Gorkum ont préféré être des « coopérateurs de la vérité », selon la devise choisie par Benoît XVI.
Temps de silence
Fortifiés par la prière de saint Nicolaas et de ses compagnons, implorons le Seigneur pour qu’il considère avec miséricorde nos manques de foi.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Chrysologue
Il a dit de lui-même : « Je suis la Vie » (Jn 14, 6). Ce que l’âme est au corps, le Christ l’est à l’âme. Sans l’âme, le corps ne vit pas. Sans le Christ, l’âme ne vit pas.