Soyons saints juillet
Bienheureux Antoni Beszta-Borowski
Innocentes victimes
Le 15 juillet 1943, en Pologne, un homme conduit la prière de l’office puis dit le chapelet avec un groupe d’une cinquantaine de personnes. C’est le père Antoni Beszta-Borowski (1880-1943), 63 ans, vicaire général du diocèse de Drohiczyn dans le nord-est de la Pologne. Toute sa vie, il s’est efforcé de construire une nouvelle nation sur les ruines d’une Pologne victime des guerres et ballottée au gré des diverses occupations. Depuis l’arrivée des troupes nazies, il sait qu’il peut se faire arrêter, mais il refuse d’abandonner ses fidèles. Lorsque les soldats de la Gestapo se présentent, tous ceux qui prient sont conduits dans un bois proche de Bielsk Podlaski. Avec leur pasteur, ces hommes de l’élite régionale polonaise sont fusillés en un éclair, sans procès, et leurs corps bientôt écrasés sous les chenilles des véhicules militaires.
Le prêtre Antoni est mort alors qu’il confiait sa vie à la Mère de Dieu dans la prière du chapelet, mère de l’humilité et des douleurs.
Temps de silence
Soutenus par sa prière, demandons à Dieu d’avoir une authentique dévotion pour Marie qui nous conduit à Jésus.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Chrysologue
La puissance de l’amour décuple les énergies, parce que pour l’amour vrai, rien n’est dur, rien n’est amer, rien n’est pénible, rien n’est mortel. Quand l’amour existe, il triomphe de tout.