Soyons saints septembre
Saint Salomon Leclercq et ses compagnons
Verser son sang
Le 10 août 1792, le couvent des Carmes, à Paris, est transformé en prison d’État. Cent quatre-vingt-onze martyrs, dont Salomon Leclercq, y sont entassés. Ce frère des Écoles chrétiennes est conduit avec les autres détenus au jardin pour la promenade quotidienne. Au signal du tocsin sonné à l’église Saint-Sulpice toute proche, tous sont massacrés par des sans-culottes armés de fusils, de sabres, de piques et de bâtons, à l’issue d’un simulacre de procès. Du 2 au 5 septembre, l’abbaye Saint-Germain, le séminaire Saint-Firmin, ainsi que les prisons de La Force et de la rue Saint-Antoine sont le théâtre de carnages. La raison de cette folie collective ? Sans doute une panique provoquée d’une part par l’invasion austro-prussienne, d’autre part par des rumeurs de complot interne chez les révolutionnaires.
Incarcérés puis assassinés injustement, les martyrs des Carmes ont imité l’Agneau sans tache qui, conduit à l’abattoir, n’ouvrit pas la bouche, vainqueur de la mort.
Temps de silence
Par leurs intercessions, implorons du Christ la force pour tous ceux qui sont persécutés à cause de leur foi.
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Thérèse Couderc
Se livrer, c’est plus que se dévouer, c’est plus que se donner, c’est même quelque chose de plus que s’abandonner à Dieu.