Soyons saints septembre
Saint Jean-Charles Cornay
À la grâce de Dieu
La résistance intérieure de ce martyr força l’admiration de ses bourreaux. Né dans la Vienne, Jean-Charles Cornay (1809-1837) entre, déjà sous-diacre et contre l’avis de ses parents, aux Missions étrangères de Paris. Un an après, en 1831, il s’embarque pour la Chine, mais débarqué à Macao après six mois de voyage, il arrive au Tonkin où doivent le rejoindre deux guides qui n’arriveront jamais. Échoué dans un pays en pleine persécution, incapable de gagner la Chine, il fait le choix de rester. Ordonné en secret en 1834, il exerce un ministère exténuant tout en conservant la paix intérieure et la joie extérieure. Il est arrêté sur dénonciation et répond aux tortures raffinées en chantant. Il écrit : « Après cinquante coups, on m’a délié. En arrivant à la prison, j’ai chanté le Salve Regina. » Il est finalement décapité.
Vers vous, nous soupirons, dit le Salve Regina en s’adressant à la Mère de Dieu, dont l’intercession a fortifié Jean-Charles dans son martyre.
Temps de silence
Par l’intercession de saint Jean-Charles Cornay, appuyons-nous sur la Vierge Marie pour qu’elle nous conduise à son fils lorsqu’elle nous trouve « gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes ».
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Thérèse Couderc
Il me semble qu’Il est tellement le centre de mon âme qu’elle ne peut trouver de repos qu’en lui. Aussi ai-je faim de penser à lui, de le prier et de m’unir à lui de toutes les manières possibles.
