Soyons saints septembre
Saint Ignace de Santhià
Travailler par amour
Ordonné prêtre en 1710, Lorenzo Maurizio Belvisotti (1686-1770) choisit d’entrer, en 1716, chez les capucins de Chieri (Turin), avec l’espoir de partir en mission. Devenu frère Ignace de Santhià, il met toute sa volonté à tendre vers la sainteté, sans rigueur ni raideur, mais avec foi et enthousiasme. Pendant treize ans, il est maître des novices. Par obéissance, il devient aumônier militaire et vole au secours des malades, courant « de salle en salle, de lit en lit, poussé par un amour indéfectible », selon un témoin. Rentré dans son couvent, il déploie encore un amour immense pour les pauvres, témoigne de la miséricorde par ses prédications autant que par les heures passées au confessionnal. « Le Paradis, disait-il, n’est pas fait pour les fainéants. Mettons-nous donc au travail ! » Il rejoint le ciel, le jour de la saint Maurice.
Comme le patron qu’il s’est choisi en devenant religieux, Ignace de Santhià a mis toute sa fougue à faire la volonté de Dieu en se mettant au service de sa parole et de ses enfants.
Temps de silence
À sa prière et à son exemple, demandons au Christ de soutenir notre désir du ciel et d’éloigner de nous la tentation de l’acédie.
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Thérèse Couderc
Ma pensée la plus habituelle se porte vers Dieu. […] Un attrait comme irrésistible me porte vers le recueillement, le silence et l’oubli de tout ce qui n’est pas Dieu.