Soyons saints septembre
Bienheureux Kaspar Stanggasinger
Désir de Dieu
« Je peux, je veux, je dois me sanctifier. » La devise du jeune Bavarois Kaspar Stanggasinger (1871-1899) lui permet, Dieu aidant, de parvenir très vite à ses fins. À 10 ans, il entre au petit séminaire et se fixe des règles d’étude et de piété ; à 16 ans, il fait vœu de chasteté ; à 18 ans, il se consacre au Sacré Cœur de Jésus, après avoir été guéri d’une maladie grave ; à 21 ans, il entre chez les rédemptoristes de Gars (région de Munich), avec l’intention de devenir missionnaire ; à 24 ans, il est ordonné prêtre. « Tout ce que j’ai, la vie, le sang, la santé, la voix, je dois le consacrer au salut des âmes, jusqu’à la mort. » On lui confie la formation des futurs missionnaires, à Dürrnberg, puis à Gars. Il est emporté par une péritonite, à 28 ans, alors qu’il venait de prêcher une retraite pour inaugurer l’année scolaire.
Le bienheureux Kaspar Stanggasinger n’a pas visé la sainteté qui recherche des voies extraordinaires et des actions d’éclat, mais bien celle, cachée, qui se déploie dans les voies ordinaires de la vie.
Temps de silence
À son intercession, demandons à l’Esprit Saint d’emprunter la voie ouverte à chacun, celle de se mettre résolument à la suite du Christ dans la vie de chaque jour.
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Thérèse Couderc
Oui, Dieu est bon, et je dis aujourd’hui par expérience qu’il est bon pour moi dans la maladie comme pendant la santé et qu’il fait goûter aux délices au milieu des douleurs.