Soyons saints octobre
Bienheureux Alfredo Pellicer Muñoz
Pureté du don
La guerre civile espagnole révèle chez le jeune Jaime Pellicer Muñoz (1914-1936) une générosité humble et ardente. Entré à 16 ans chez les franciscains de Benissa, où il reçoit le nom d’Alfredo, c’est un garçon joyeux, ouvert, cordial, plein de charité, travailleur et exact dans l’accomplissement de ses tâches. En juillet 1936, les troubles le contraignent à arrêter ses études de théologie, qu’il poursuit à la faculté d’Onteniente, dans le diocèse de Valence. Le dimanche 4 octobre, fête de saint François d’Assise, il est arrêté au domicile de ses parents et conduit au lieu-dit La Pedrera, à Gandia. « Renie Dieu, marie-toi et deviens républicain », lui ordonnent les soldats. Il répond préférer mille fois la mort plutôt que de renier sa foi et son état de religieux. Il est exécuté le jour même, vers trois heures de l’après-midi.
Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il ne donne pas de fruit, et Alfredo a accepté la mort pour demeurer fidèle à l’appel du Christ.
Temps de silence
À l’exemple du bienheureux, soyons attentifs à demeurer joyeusement fermes dans notre engagement à la suite du Christ.
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Faustine
L’âme qui n’a pas goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui étaient dans les gouffres de l’enfer pour n’avoir pas su garder le silence.