Soyons saints octobre
Sainte Céline
Mère silencieuse
Derrière un saint, il faut parfois chercher la mère. Sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, Remi, le grand évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis. Issue d’une noble famille, elle est l’épouse d’Émile, comte de Laon, lorsqu’un ermite l’honore d’une prédiction peu commune : « Le Seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de sa puissance et que les rois tiennent pour un honneur de le servir : Céline sera mère d’un fils qu’on nommera Remi ; je l’emploierai pour la délivrance de mon peuple. » Dix mois plus tard, Remi, dont le nom signifie « remède », vient au monde, à Laon. La tradition fait également de Céline la mère d’un évêque de Soissons, un dénommé Principius. Elle meurt très âgée (après 458) et a été enterrée à Lavergny, près de Laon.
À l’exemple de saint Joseph, Céline n’a pas revendiqué d’autre privilège que celui de permettre à d’autres d’accueillir la volonté de Dieu.
Temps de silence
Par son intercession, apprenons peu à peu à nous ajuster au souffle de l’Esprit qui nous dépasse bien souvent.
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Faustine
Parfois je parle trop. Deux ou trois mots suffiraient pour régler une affaire, et moi j’y passe trop de temps. Et Jésus voudrait que je passe ce temps à prier pour les âmes souffrantes du purgatoire.
