Soyons saints novembre
Saint Pourçain
Un seul Maître
Selon la Vie des Pères, de Grégoire de Tours, Pourçain, « né esclave d’un certain barbare, se réfugia plusieurs fois dans un monastère dont l’abbé était obligé de le rendre à son maître ; mais une dernière fois le maître en le reprenant devint aveugle, et ne recouvra l’usage de ses yeux que lorsque Pourçain les eut touchés de ses mains. Il fit alors don au monastère de cet esclave qui, plus tard, devint clerc et brilla d’une éminente vertu ». Lorsqu’en 532, le roi Théodoric envahit l’Auvergne, dévastant tout sur son passage, Pourçain, très âgé, n’hésite pas à aller défendre ses concitoyens captifs. On lui propose de boire une coupe, mais il refuse. L’officier insiste. Il bénit la coupe qui se fracasse et laisse échapper un serpent. Par ce miracle, Pourçain obtient la libération de tous les captifs. Il meurt en paix après 532.
À travers les miracles de Pourçain, Dieu a accompli la prophétie d’Isaïe d’un Messie, le Christ, venant donner aux captifs la libération.
Temps de silence
Avec saint Pourçain, implorons le Père de nous affranchir des liens qui nous retiennent d’avancer sur le chemin de la vertu.
Ce mois-ci, à l’écoute des bienheureux
Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi
Toute parole bienveillante est une goutte de charité qui jaillit directement du cœur de Dieu sur nos lèvres pour être déposée dans le cœur de l’homme et procurer, répandre et enraciner un autre amour (Maria).
